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16 outils pour t’aider à sortir de l’anorexie

16 outils pour t’aider à sortir de l’anorexie

Je suis très contente de faire cet article, car il est pour moi essentiel. En fait, on me demande souvent des conseils pour se sortir de l’anorexie (qui est le trouble alimentaire principal dont j’ai souffert, mais ce contenu est valable pour tout trouble alimentaire). Et c’est pour moi assez difficile de répondre en 1 message quand on me demande ça. D’autant que la guérison est multidimensionnelle : j’ai déjà parlé des sphères alimentaires, restructuration cérébrale, physique… dans mes autres contenus. Mais quelque chose que je répète toujours et sur lequel j’insiste beaucoup : c’est l’implication dans sa guérison. Ce fut pour moi INDISPENSABLE pour se sortir de l’anorexie.

Évidemment, le parcours de guérison est propre à chaque personne : il n’y a pas une seule bonne façon de guérir. Mais dans cet article, je souhaite partager 16 outils concrets que j’ai moi-même utilisé et qui ont joué un accélérateur et un appui essentiel pour ma guérison de l’anorexie

Je n’avais pas conscience que ça m’aidait à sortir de l’anorexie

C’était important pour moi de commencer par cette précision. Car en lisant les outils que je vous propose, vous allez parfois vous dire “Genre ça, ça peut m’aider à sortir de mon trouble alimentaire”. Mais en fait, ce n’est même pas spécifique aux troubles alimentaires. Ces outils n’ont pas pour première vocation à vous sortir de votre trouble alimentaire. Ces outils ont pour but de vous aider à prendre soin de vous, à mieux vous connaître, à faire évoluer votre état d’esprit sur différents points de votre vie. Ces outils ont pour objectif d’apaiser votre mental en ébullition. Ces outils ont en fait pour but de créer un environnement favorable à votre guérison, à votre santé mentale. Donc tout le monde pourrait, et devrait même, mettre en place certains de ces outils dans leur vie quotidienne. Parce que tout le monde devrait prendre soin de sa santé mentale 🙂

Et d’ailleurs, moi-même, j’utilise encore la plupart des outils que je vais énumérer.

Pourquoi je n’avais pas conscience que ça m’aidait à l’époque où je souffrais d’anorexie ? Parce que clairement, les effets ne sont pas immédiats. La clé pour vraiment que ça soit efficace et que ça impacte positivement : c’est la répétition et la durée. Et c’est ça le plus difficile en réalité : les pratiquer quotidiennement ou du moins régulièrement. Pas tous évidemment, mais au moins l’un de ces outils. Dans tous les cas, je conseille de tester ces outils pour voir ceux qui vous conviennent, que vous aimez bien.

Si vous me suivez sur Instagram, vous verrez que c’est des choses que j’ai déjà dit. Mais là, tout est rassemblé dans 1 seul et même contenu. Je les donne en vrac, il n’y a pas d’ordre d’importance particulier. 

Ce que j'ai mis en place concrètement pour sortir de l'anorexie

#1 - Les livres de développement personnel

Quand je suis tombée dans les troubles alimentaires, je ne comprenais pas vraiment ce qu’il m’arrivait. Et à vrai dire, j’ai pris un an à dire que je souffrais d’anorexie. Difficile de s’avouer malade…

Cependant, depuis le début, je voyais que mes préoccupations étaient tournées sur mon corps, mon alimentation. Mais j’ai tout de suite compris que le véritable problème était bien plus profond. J’avais toujours eu ce mal-être en moi. Et je devais travailler dessus. Cette maladie qui venait prendre possession de mon corps, de ma tête en était l’alerte.

Et c’est comme ça que je me suis vite rendu dans les rayons de développement personnel des librairies. J’en ai lu vraiment beaucoup. Et ça m’a énormément aidé. Je vous ai présenté dans cet article les livres qui m’ont particulièrement aidé dans mes TCA.

 Et parfois, quand j’avais une prise de conscience ou un paragraphe, une phrase qui résonnait beaucoup en moi, je le recopiais dans mon journal pour le relire plus tard. Et ça aussi, c’est important d’ailleurs, le fait de noter et relire ! Mais j’en parle dans le point suivant. 

Les livres de développement personnel m’ont personnellement aidé à faire évoluer mon état d’esprit, à comprendre que justement, je n’étais pas bloquée dans mon stress, dans mon mal-être : que je pouvais mettre en place des choses pour évoluer. C’est un process sur le long terme, je trouve, mais ça m’a aussi aidé à travailler sur mon perfectionnisme, mon rapport aux autres, ma place dans ma famille et ma persévérance.

#2 - Un journal de bord

Mon bullet journal, c’était mon outil phare avec les livres de développement personnel ! J’en ai déjà parlé plusieurs fois en newsletter, sur Instagram. 

Mon bullet journal, je l’utilisais pour écrire des listes comme ma bucket list, mes raisons de guérir, des listes de citations. Je l’utilisais aussi pour noter les difficultés que je rencontrais, les prises de conscience que j’avais. Je l’utilisais beaucoup pour planifier mes mois, mes semaines, mes journées pour désencombrer ma tête. Je l’utilisais aussi pour pratiquer la gratitude. Et vraiment je suis certaine que ce journal m’a trop aidé. 

Et d’ailleurs, j’avais comme lancé une mode à l’hôpital ! Les autres filles me voyant le remplir, elles ont commencé à créer le leur :). Et certaines infirmières ou autres patientes avec qui j’étais se souviennent de moi par ce journal que je tenais. Je le faisais en partant de zéro, avec un carnet vierge, mes stylos, des dessins, etc. Il était entièrement personnalisé. 

J’ai vraiment une passion pour les carnets ! Et aujourd’hui, je suis trop trop contente parce que j’ai sorti mon propre journal ! Je l’ai appelé le self-care planner pour prendre soin de ta santé mentale. En gros, je voulais un joli journal qui rassemble toutes les bonnes habitudes que j’avais mises en place pour vous le proposer.

J’ai fait une première partie de quelques pages qui s’appelle Get to know yourself où je pose différentes questions pour t’aider à mieux te connaitre sur des aspects spécifiques de ta vie. Savoir qui tu es et qui tu souhaites devenir.

Ensuite, j’y ai mis des planners (donc des outils d’organisation) pour chaque mois et semaine. Il y a des todo list quotidienne, des listes de gratitude pour chaque soir. J’ai fait une énorme recherche des citations les plus inspirantes, adaptées pour un combat quoi. Donc il y en a + de 60. J’y ai mis aussi une page d’objectif avant chaque mois et une page de bilan à la fin du mois pour identifier tes difficultés, savoir sur quoi travailler sur le mois d’après. 

Et à la fin du planner, il y a des trackers pour suivre ton sommeil, suivre ton humeur, suivre tes symptômes… En fait tu les utilises comme tu veux. Et d’autres outils comme le budget mensuel, le jar pour t’aider à faire des économies, ta bucket list, ta liste des livres que tu as envie de lire, etc. Bref je suis trop contente !

Le journal a cet avantage de mettre des mots sur les choses. Et donc vous pouvez  les relire n’importe quand, puisque c’est posé. Et vraiment, relire les choses que tu as écrites, c’est important. D’où le fait d’avoir un joli journal pour donner envie de s’y replonger. Que si tu notes sur des papiers à droite à gauche, c’est pas la même chose je trouve.

Le fait de tenir ce journal m’a aidé et m’aide encore à entraîner mon cerveau à la pensée positive, à me désencombrer la tête, à avoir des prises de conscience, à prendre un temps pour moi en fait. Et on l’oublie souvent ça 🙂 Ralentir le tourbillon infernal de sa vie.

#3 - La liste des raisons de guérir

Un peu dans la même thématique que le point 2, du moins moi j’avais utilisé mon journal pour faire ça : la liste de vos raisons de guérir. Ça c’est un outil qui est vraiment important et à faire. Si vous me suivez depuis un moment, vous le savez parce que j’en parle souvent. D’ailleurs, je le propose dans mon kit de guérison. Je vous ai mis une liste de 100 raisons de guérir pour vous inspirer, et après je vous propose de faire votre propre liste.

Moi, ma liste je la faisais évoluer avec le temps, je l’ai complété. Et vraiment, je la relisais souvent. Et c’est vraiment important encore une fois de relire, surtout cette liste. Dès que tu te sens mal, dès que tu as envie d’abandonner, dès que tu penses que jamais tu ne vas réussir à te sortir de l’anorexie ou de ton TCA : relis les raisons pour lesquels tu te bats. 

#4 - Les post-it ou les Notes de ton portable

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Alors, ce point peut attirer l’attention. Mais sincèrement, moi ça m’a beaucoup aidé 🙂 Toujours dans cette idée de s’exposer à des choses inspirantes, motivantes, positives. J’utilisais des post-it, les notes de mon téléphone ou même des affiches que je personnalisais moi-même pour y inscrire des citations, des phrases, des proverbes qui m’aidaient à faire face à la maladie. 

Le fait que ce soit des posts-it, c’est juste que tu peux les mettre où tu veux assez facilement (sur le miroir de ta salle de bain, dans ta cuisine, dans ta chambre). Les notes de ton portable c’est bien pour les avoir de n’importe où tu te trouves. 

La maladie te balance tellement de mensonges en permanence que parfois tu ne sais plus quelle est la vérité, comment y contrer. Donc le truc, c’est de préparer ces notes quand tu es dans un moment stable (on va dire quand tu n’es pas dans une crise d’anxiété). 

Je vous mets souvent des reminders (rappels) sur Instagram, dans mes posts ou en story. J’ai également un article de +58 citations motivantes dont tu peux t’inspirer.

#5 - Les photos

Les photos, comme les notes / affiches / post-it m’ont beaucoup aidé à me motiver. Attention, pas des photos où tu étais plus mince. Pas des photos d’un objectif physique. Parce que ça, ce n’est pas aidant. C’est plus un déclencheur de ta maladie qu’une motivation à ta guérison.

Les photos que j’affichais, ça pouvait être des photos personnelles donc de ma vie. Mais c’était ce que j’appelle des instants bonheurs, ou des photos de mes proches, de mes petits neveux pour ma part. Et ça me donnait envie de guérir. C’étaient aussi des photos de vacances avec mes copines, de soirées avec elles. Parce que passer du temps sans prises de tête avec mes copines, avec mes neveux étaient pour moi des motivations pour me battre.

Mais ça pouvait aussi être des photos qui n’étaient pas les miennes. Des photos de paysages, des photos que je trouvais trop jolies, pétillantes, vivantes. Des photos qui m’inspiraient : de paysages, de gens, d’enfants qui éclataient de rire. Je les connaissais même pas les gens en photo, mais ils étaient beaux parce qu’ils étaient heureux. Et ça, ça m’inspirait. c

Surmonter ta peur de prendre du poids avec une approche englobant TOUS les aspects de la guérison

Dimensions…

  • Psychologique,
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  • Acceptation corporelle,
  • Reconstruction de ton identité,
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...pour un chemin de guérison durable et consolidé.

#6 - Le vision board

Je poursuis direct sans vraiment de transition avec l’outil 5. Mais il est clairement lié avec le point 4 et 5. En fait, un vision board c’est un outil de visualisation pour t’inspirer, te motiver. Et il peut avoir des photos, des mots, des citations… Tout ce que tu aimes. Moi j’utilisais le vision board pour représenter ce que je voulais dans ma vie : du bonheur, de la nature, de l’amour, des rencontres, de l’amitié, des voyages, etc. De la vie en fait ! 

Ton vision board, tu peux le faire physiquement ou virtuellement. Moi j’utilisais les murs de ma chambre. Je sais que certains préfèrent en faire plusieurs, dans un grand cahier. 

C’est à vous de voir. Je conseille souvent de le faire à proximité voire en quinconce sur votre miroir. Parce que se voir dans un miroir est souvent très compliqué : on a tous les mensonges de la maladie qui te mitraille de méchanceté, tant de haine d’un coup. Donc moi j’essayais de contrebalancer cette haine avec de la bienveillance. J’y avais donc accroché autour des photos inspirantes, des mantras positifs, des mots motivants. 

Alors non, l’effet n’est pas immédiat. Ce n’est pas parce que j’avais ça que du coup, j’aimais mon corps dans le miroir.

Par contre, je suis sûre que le fait d’être exposé à ça en permanence m’aidait énormément. Parce que je m’exposais à des visages souriants, des visuels qui représentaient l’amour, la vie, le voyage. Pour moi, c’était une façon de mettre des gros coups de poing à la maladie qui elle représentait la partie obscure. Je mettais comme du soleil dans son obscurité. 

Et si vous voulez, vous pouvez aussi faire un vision board digital. J’utilisais Pinterest pour ça personnellement. Donc j’avais à la fois le physique et le digital. Comme pour les Notes de téléphone, ça fait que j’avais un vision board peu importe où j’étais et peu importe le moment. D’ailleurs, Pinterest vous permet également de trouver des visuels inspirants que vous pouvez utiliser pour votre vision board physique.

#7 - Ta chambre

Une fois de plus, cet “outil” est lié aux 3 points précédents. Je l’ai dit, le vision board était affiché sur les murs de ma chambre. 

Ta chambre, c’est vraiment TA pièce. Même si je sais que tout le monde n’a pas sa chambre seul. En fait, l’idée c’est plus d’avoir une pièce à vous, un lieu à vous où vous pouvez vous sentir bien. 

Votre chambre, ou votre pièce dédiée, doit être un lieu de réconfort, positif. Et pour ça, je recommande vraiment d’y afficher des citations, des photos.

Mais je vous invite également à prendre le temps de la décorer comme vous aimez, d’y mettre des éléments de déco cocooning : un plaid, des oreillers tout doux. Même votre lit doit être un lieu de réconfort, choisissez des draps dans lesquels vous vous sentez bien, que vous trouvez beaux.

Et enfin, je te conseille de ranger votre chambre. Ce n’est pas un ordre, juste un conseil haha. Mon but n’est pas non plus de vous rendre maniaque-rigide. (Perso, je l’étais un peu quand j’étais malade…). Mais des études ont vraiment prouvé que lorsque ton espace de vie est rangé, c’est déjà moins le bordel dans ta propre tête. 

C’est important de vivre dans un lieu sain, où tu te sens bien. Pour résumer, ta pièce à toi doit te permettre de te mettre du baume au cœur.

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#8 - L’Art Thérapie

C’est vraiment quelque chose que je conseille également. A l’époque, j’en faisais beaucoup, je ne savais juste pas que ça faisait partie de l’Art Thérapie. En gros, j’appelle l’art thérapie toutes les activités artistiques qui t’aident à soigner ton mental. Mais pour moi, pas besoin de souffrir d’une maladie mentale pour faire de l’art thérapie. 

Tu peux en faire en groupe, dans un club. Mais tu peux aussi le faire par toi-même. L’avantage de l’art thérapie, c’est que ça touche de nombreux domaines. Donc, tu peux forcément trouver quelque chose pour toi. Je te donne quelques exemples : 

  • Colorier (des mandalas par exemple)
  • Dessiner
  • Faire du collage
  • Peindre
  • Écrire
  • Faire de la calligraphie
  • Danser
  • Chanter
  • Faire de la sculpture
  • Travailler l’argile
  • Faire de la poterie
  • Faire de la couture
  • Faire de l’origami

Une fois de plus, l’art thérapie a l’avantage de t’aider à te poser, de faire quelque chose pour toi. Et en plus, tu es trop fière de toi après quand tu as créé quelque chose. Je trouve que ça développe ta créativité, ta connaissance de toi-même, ta confiance en toi. Et c’est aussi une façon de prendre soin de toi.

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#9 - Prendre soin de toi

Du coup je rebondis avec ma dernière phrase pour parler du point 8. 

Prendre soin de soi est super important. Je dis souvent que l’une des clés de la guérison est, selon moi, la bienveillance.

Parce que ton trouble alimentaire est tout sauf bienveillant avec toi. Et ton corps a besoin que tu prennes soin de lui. Il y a un proverbe indien qui dit “Prend soin de ton corps pour que ton âme ait envie d’y rester”. 

C’est important que chaque jour tu t’assures de faire au moins une action pour prendre soin de toi. Et je dis bien “au moins”, c’est un minimum, pas un maximum. Personnellement, chaque jour je fais au moins 5 à 10 actions qui me font du bien. Et ce sont vraiment des actions toutes simples. Je vais donner quelques exemples : 

  • Allumer une bougie
  • Prendre le temps de te faire des soins
  • Prendre un bon bain chaud
  • Savourer une boisson chaude, au calme, dans ton plaid
  • Lire un livre que tu aimes bien
  • Faire de l’art thérapie
  • Te faire un cadeau
  • Écouter de la musique que tu aimes bien

#10 - La musique

J’en ai parlé dans le point précédent, mais la musique a de nombreux bienfaits sur la santé mentale. Moi, personnellement, je suis une addict de la musique. Vraiment, ça m’aide à vivre. Je ne pourrais pas vivre sans musique. J’écoute au moins 2 à 3 heures de musique par jour. C’est sincèrement ma drogue, à consommer sans modération 🙂 

Et lorsque je souffrais d’anorexie, j’ai commencé à me créer des playlists super motivantes. J’avais une playlist que j’avais appelée “Mood Booster”. Une autre que j’avais appelé “Chante comme si personne ne t’entendait”. Et une autre qui s’appelait “It’s time now”. 

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En gros, ma playlist “Mood Booster”, je la mettais souvent le matin pour m’envoyer un boost de positivité. Ma playlist “It’s time now”, c’étaient plus des musiques qui m’inspiraient, qui me donnaient envie de me battre. Et la dernière playlist, c’est toutes les musiques (plus ou moins kitch haha) sur lesquelles je chante le soir dans ma chambre. Et le chant personnellement m’aide aussi beaucoup à libérer mes émotions, ça me détend.

Donc, je vous conseille vraiment d’avoir vos propres playlists pour vous aider et de les faire si vous n’en avez pas. 

#11 - Les affirmations

Un autre outil que j’aimais moins faire, mais qui m’a aidé. Je n’aimais pas trop parce que j’étais moins à l’aise. Mais j’avais lu tellement de choses positives sur ce sujet, des bienfaits pour la santé mentale… que j’ai fini par en pratiquer aussi. 

C’est un outil que j’ai notamment beaucoup fait lorsque j’étais hospitalisée. En fait, tous les matins, je lisais 5 à 10 affirmations à voix haute. Même chose que les raisons de guérir, je vous ai mis des exemples de mantras positifs dans mon kit de guérison.

Mais le mieux c’est que ce soit des affirmations qui vous correspondent. Il en existe énormément. Vous pouvez en trouvez plein sur Internet selon la thématique voulue (confiance en soi, guérison, acceptation du corps, perfectionnisme, etc.) Et vous pouvez vous inspirer, mais créer vos propres affirmations. Parce qu’il faut bien que vous les compreniez, qu’elles soient simples et faciles à prononcer. 

Une autre chose que je faisais, et que vous allez peut-être trouver bizarre. En gros, pendant une grosse période, tous les matins, je me regardais dans la glace : les yeux dans les yeux. Et je me répétais “Tu vas y arriver Mathilde, tu vas te sortir de cette maladie de merde. Tu es forte et c’est certain que tu vas t’en sortir”. Vraiment, chaque matin je me disais ça. Et ça, franchement, je suis sûre que ça m’a aidé.

#12 - Faire des exercices pour déstresser

Souvent, les personnes qui ont des maladies mentales, et notamment dans les TCA, souffrent également d’anxiété. C’est un sujet que j’ai beaucoup abordé ces derniers temps et j’ai d’ailleurs fait une vidéo YouTube où je vous explique l’importance de traiter votre anxiété en même temps que votre trouble alimentaire pour un traitement vraiment efficace. 

Donc je vous conseille vraiment de mettre en place des actions concrètes pour travailler sur votre anxiété. Je vous ai présenté il y a 15 jours les carnets d’anxiété que j’ai d’ailleurs publiés avec des exercices concrets qui se base sur 42 techniques différentes. 

Mais sinon, vous pouvez également faire appel à un thérapeute qui vous propose des exercices concrets. Mes carnets se basent sur beaucoup d’exercices que j’ai eus dans mes thérapies TCC et de Sophrologie. 

#13 - Les contenus sur internet (Podcast, Instagram, Blog…)

Dans la même logique de lire des livres de développement personnel, je t’incite à lire, regarder, écouter des contenus inspirant, motivant. Les réseaux sociaux peuvent être toxiques si vous suivez des contenus triggers, c’est-à-dire qui viennent déclencher la maladie : qui parle de maigrir, de régime. Mais par contre, si vous vous entourez de contenus positifs, qui donnent des conseils, qui vous guident dans votre chemin de guérison, alors c’est bénéfique 🙂 

Évidemment, je conseille mon podcast haha !

J’invite également à me suivre sur Instagram ou à lire mon blog. Je donne des conseils sur différentes problématiques de la guérison, mais je partage également des contenus pour vous aider à réfléchir sur certains aspects de la maladie, pour vous aider à avoir des prises de conscience. 

Mais évidemment, il existe de nombreux autres podcasts, comptes Instagram et sites internet très qualitatifs ! De toute façon, l’idée est de suivre des comptes qui vous parlent, qui vous correspondent. C’est le plus important 🙂 

Dans mon contenu, j’explique aussi souvent comment fonctionne le corps, les mécanismes de la maladie. Et ça, pour moi c’est vraiment important. En tout cas, c’est aussi ce qui m’a aidé à sortir de l’anorexie : en comprenant comment le trouble alimentaire fonctionnait. Donc je vous ’invite aussi à lire des contenus qui expliquent tout ça, qui vous informent et vous permettent de mieux comprendre la maladie.

3 derniers outils tout aussi important

Les 3 prochains “outils” ne sont pas vraiment concrets, du moins pas matériels. Mais c’est quand même important de le dire. Parce que oui, votre implication dans la guérison est primordiale. Mais cela ne veut pas dire que vous devez chercher à vous en sortir absolument seul, sans aide de qui que ce soit.

#14 - L'aide des proches

Donc, je vous invite à chercher de l’aide autour de vous : à en parler à vos proches, vos amis. Je trouve que lorsque je parlais de la maladie, de ses fonctionnements aux autres, c’était comme si je mettais en lumières ses combines. Il y a un proverbe anglais qui dit “Secrets die in the light”. Ça veut dire que lorsque tu exposes des secrets au grand jour, ils “meurent”, en l’occurrence pour la maladie, ils sont plus faibles. La maladie est plus forte lorsqu’elle est seule. C’est d’ailleurs pour ça qu’elle t’isole. Et c’est difficile, mais il faut aller à l’encontre de ça. 

Et en plus, en parlant aux autres, tu leur expliques aussi comment ça se passe dans ta tête, ce qui t’aide, ce qui ne t’aide pas. Et c’est une façon d’en faire des alliés pour ta guérison. Parce que je le dis souvent, mais pour les proches, c’est difficile à comprendre comme maladie. Mon copain, je lui en ai parlé de nombreuses fois. Il comprend beaucoup mieux, mais il me dit toujours que dans tous les cas, c’est impossible à comprendre si on ne le vit pas. N’empêche qu’en lui expliquant ce que je vivais, il a pu mieux m’aider et mieux me comprendre. Et c’est super important ça. Parce que déjà que c’est difficile de se battre contre la maladie. Alors si en plus tes proches ne comprennent pas et qu’ils t’ajoutent (même malgré eux) des bâtons dans les roues, ça ne t’aidera vraiment pas.

#15 - L’aide des professionnels

Je sais que beaucoup ne sont pas accompagnés. Et je sais aussi que malheureusement, c’est très difficile de trouver des professionnels qui sont familiers aux troubles alimentaires. Mais c’est vrai que je recommande toujours d’avoir une équipe de professionnel avec soi.

Moi-même, j’étais accompagnée par des médecins. J’ai testé de nombreux thérapeutes, différentes thérapies. Je vous parle de tout ça dans mon épisode 18 où je vous indique tous les praticiens que vous pouvez consulter dans le cadre d’un trouble alimentaire. 

Pour moi, c’est important parce qu’un thérapeute est externe à ta famille. Il n’y a pas s’affecte personnel. Enfin, clairement avec le temps, on finit par en avoir quand on les voit fréquemment sur la durée.

Mais en tout cas, ce n’est pas un proche de la famille. Et ça change beaucoup de chose. Parce qu’on parvient à dire plus de chose, sans avoir peur d’être jugé. Et le thérapeute est neutre, donc pareil, il ne prend pas parti dans quoi que ce soit. 

Et puis enfin, ce sont des professionnels. Donc, ils ont une écoute professionnelle, sans jugement, compréhensive, empathique et bienveillante. Normalement.

Et ils te posent des questions spécifiques, te proposent des exercices concrets pour t’aider à avancer dans ta guérison (notamment dans les médecines douces, ou les psychologues, psychiatres…).

Autre chose, notamment quand ils sont spécialisés dans les troubles alimentaires, c’est vraiment un appui indispensable que d’avoir une personne qui comprend la maladie. Déjà parce que tu te sens mieux compris toi-même. Mais aussi parce qu’il peut te conseiller, et t’expliquer les mécanismes de ton cerveau/de ton corps face à la maladie. Et ça, c’est vraiment important pour comprendre la maladie comme j’en parlais avant. 

#16 - Crois en toi

Dernier outil, qui n’est pas non plus concret. Mais il peut le devenir 🙂 J’en ai parlé plus haut, quand je te disais ce que je faisais le matin en me regardant dans la glace haha. 

Cet outil, c’est de croire en toi. C’est super important ! Vraiment. Il y a une citation de Martin Luther King qui dit “Croyez en vos rêves et ils se réaliseront peut-être. Croyez en vous et ils se réaliseront sûrement”. Alors oui, je suis à fond dans les citations. Mais comme je vous en ai parlé au début, avec le Self-Care Planner que j’ai conçu, j’ai fait une énorme recherche des meilleures citations donc j’en ai plein en tête haha.

Mais le fait de croire en soi est indispensable. Évidemment, il y a plein de fois où, j’avais peur de pas y arriver, où je me disais “Mais c’est pas possible, je ne vais pas m’en sortir”. Mais ça, c’était 5% du temps. 95% du temps je me répondais à moi-même : “Si Mathilde, tu vas t’en sortir. C’est certain, tu ne vas pas rester toute ta vie malade, tu as plein de choses magnifiques à faire dans ta vie !”. Et donc vraiment, je vous invite à vous répéter que vous allez y arriver. C’est vraiment important. 

Je n’étais pas plus forte que vous, vous allez y arriver comme j’ai pu me sortir de l’anorexie. C’est possible, vraiment, c’est possible.

Je finis par préciser que je ne fais pas de positivité toxique. C’est-à-dire que j’étais à l’écoute de mes émotions négatives, justement j’utilisais mon journal pour ça. Mais c’est juste que j’entraînais mon cerveau à être plus positif. Et se créer un environnement positif est vraiment important pour votre guérison. C’est comme un coup de boost pour vous aider.

Vous savez, dans un panier de fruit, si un fruit est pourri, ceux qui le touchent pourrissent aussi. Aussi, dans le film de Guillaume Canet, les petits mouchoirs, il y a une scène que j’adore où Gilles Lellouche a deux pots avec des graines qui sont en train de pousser. A l’un des pots, il ne dit que des insultes. À l’autre pot, il lui dit qu’il l’aime. La scène est franchement marrante. Mais en fait, l’idée de cette scène qui est une expérience connue, c’est de dire que quand on donne de l’amour à quelque chose / quelqu’un, alors il s’épanouit et peut grandir de façon bien plus vite / belle que lorsqu’on n’en prend pas soin. 

Donc c’est ça le but de tous ces outils : si je reste sur la métaphore de la fleur sur laquelle se base toute mon image de Norainnoflower. Une fleur a besoin de jours de pluie et de jours soleil pour grandir et fleurir. En gros, les orages et la pluie, c’est les difficultés de la maladie. Le soleil, c’est toutes ces petites actions que tu vas mettre en place pour t’aider à fleurir.

Je vous ai dit au début que la difficulté, c’est la répétition de ces actions sur la durée. Mais en réalité, la plus grande difficulté, c’est l’action : c’est de commencer.

Bon, je continue sur ma lancée des citations vu que j’en ai déjà dit plein mais j’adore franchement : 

Pour terminer, je citerais Thomas Edison, qui disait “Une idée ne vaut rien si elle n’est pas mise en œuvre”. Et pour finir, Gandhi disait “La plus petite des actions vaudra toujours mieux que la plus grande des intentions”.

Donc, je vous invite à faire le choix aujourd’hui de vous engager à essayer un des outils que je vous ai proposé dans ce contenu. Si vous avez déjà mis en place des outils, parfait ! Pourquoi pas en mettre en place un nouveau. 

Évidemment, ce sont des conseils bienveillants. Vous faites ce que vous voulez 🙂 Mais sachez que moi ça m’a beaucoup aidé.

Mais ne vous mettez pas trop de pression : allez y petit pas par petit pas. Ne mettez pas en place les 16 conseils du jour au lendemain. L’idée n’étant pas de vous épuiser, mais de prendre soin de vous. Je dis ça parce que je sais que quand j’étais malade, et encore aujourd’hui, j’avais cette tendance au perfectionnisme ++, à être “bonne élève” on va dire. Mais encore une fois : bienveillance 🙂 

Prenez soin de vous 🌷

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2 commentaires

Que de précieux conseils !!merci infiniment

Je découvre ce site/blog et c’est une pépite. Je souffre d’hyperphagie et tout le contenu me donne tellement d’espoir d’arriver à guérir (même si j’y travaille depuis un peu moins d’un an). Je vais refaire complètement mon bujo car je voulais l’orienter plus TCA car c’est mon quotidien ; et grâce à ce site j’ai de belles pistes et de belles idées. Merci !

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