mot-encouragement-anorexie

Mot d’encouragement quand tu perds espoir

Mot d’encouragement quand tu perds espoir

À toi qui te bats contre l’anorexie, la boulimie, ou n’importe quel trouble alimentaire. J’espère que ce mot d’encouragement t’aidera à trouver de l’espoir, du réconfort, de l’envie de te battre.

Cet article sera un peu différent des autres. Parce que dans ce mot d’encouragement, je m’adresse à toi.

Toi, qui me lit et qui est en train de te battre contre l’anorexie, la boulimie ou n’importe quel trouble alimentaire.

Toi, qui vit peut-être un moment difficile, une journée difficile, une période difficile.

Toi, qui es peut-être en train de perdre espoir.

Toi, qui peut-être te demande si vraiment c’est possible de se sortir de cette maladie de mer**.

Toi, qui n’en peut plus de te battre depuis des mois voire des années contre ton trouble alimentaire.

Toi, qui peut-être même pense parfois à mettre un terme à ta vie parce que tu penses que c’est la seule façon de faire taire cette petite voix qui t’ordonne des actions qui n’ont pour seul but que de te détruire. 

Sache que j’ai ressenti tout ce que tu ressens actuellement.

Moi aussi, après 3 ans dans l’anorexie mentale, deux hospitalisations, et 3 autres années dans les TCA, je me suis dit que j’allais devoir accepter de vivre avec une relation malsaine autour de la nourriture, de mon corps. Je pensais que toute ma vie, je devrais être dans le contrôle, le stress, les angoisses, les idées noires. Moi aussi, j’ai réfléchi très sérieusement comment je pouvais mettre fin à ma vie sans me louper. Moi aussi, je commençais à perdre espoir… Et c’est pour cette raison que je t’écris ce mot d’encouragement ! Pour te montrer que la guérison est possible et pour te demander de continuer de te battre.

Déjà je voudrais te dire bravo ! Parce que si tu es en train de lire ce mot d’encouragement, que tu t’es retrouvé sur mon blog, c’est que tu cherches à guérir de ton trouble alimentaire. Tu peux vraiment être fièr⸱e de toi. Parce que malgré toutes les peurs que tu as, malgré tous les mensonges de ton TCA qui tente de te dissuader, tu choisis la guérison. Cela veut dire que tu choisis de vivre plutôt que de survivre. Tu as choisi de te battre. Tu es un⸱e véritable combattant⸱e et le simple fait de chercher de l’aide est une étape primordiale de la guérison. Et c’est même indispensable à vrai dire.

Peut-être que tu te dis que tu n’es pas encore tout à fait prêt⸱e à la guérison. Mais sache que tu ne seras jamais vraiment prêt⸱e. Lorsque j’ai appelé le service des TCA à l’hôpital pour la première fois, je n’étais absolument pas prête à guérir. J’avais extrêmement peur de guérir d’ailleurs. Ça voulait dire quoi guérir ? Qu’est-ce que je ferais si je guérissais ? Je penserai à quoi si je ne pense plus à la nourriture ? Je ressemblerai à quoi ? Je ne suis même pas sûre que j’avais vraiment envie de guérir lorsque j’ai appelé l’hôpital. Mais je l’ai quand même fait. Parce que je me suis demandée si j’allais pouvoir rester comme ça toute ma vie ? La réponse était évidemment non ! C’était incompatible avec mes projets de vie. Pourtant, mes projets étaient assez simples : rencontrer quelqu’un, fonder une famille, être maman, me lancer dans une carrière professionnelle dans laquelle je m’épanouirai. Juste simplement : VIVRE. Sauf que je voyais bien que cette maladie me pompait toute mon énergie. Il allait falloir que je guérisse. Alors je me suis lancée. 

Honnêtement, c’est totalement compréhensif que tu sois terrifiée à l’idée de te battre contre ton trouble alimentaire, à l’idée de guérir. Qui ne le serait pas ?  Ton trouble alimentaire, c’est le moyen que tu as trouvé inconsciemment pour te protéger face à des choses stressantes que tu vivais, peut-être face à un traumatisme que tu as vécu. Contrôler ton poids, ton alimentation, c’est la façon que ton corps et ton mental ont trouvé pour te rassurer. Ta vie est structurée autour de ton alimentation, de ton apparence. Ton trouble alimentaire impact tes relations sociales, tes pensées, tes actions, tes choix… Guérir va te demander de changer les actions que tu faisais jusqu’ici (restriction, hyperactivité, compensation, etc.). Tu as besoin de trouver d’une autre façon ce sentiment de sécurité que ta maladie t’apporte. Mais cette fois-ci, un vrai sentiment de sécurité, pas un leurre de la maladie. Et franchement, oui, c’est pas facile. 

Mais en fait, même si tu ne te sens pas prêt⸱e, que le toi après la guérison te fait peur. Ne regarde pas si loin. Parce qu’avant d’en arriver là, tu vas parcourir un chemin énorme. Tu vas vraiment beaucoup progresser, tu vas retrouver de l’énergie qui te permettra de pouvoir d’autant plus lutter contre toutes ces pensées parasites. 

Commence par prendre la première étape, chaque chose à la fois. La prochaine étape pour toi, c’est peut-être de prendre rendez-vous avec un médecin, c’est peut-être d’essayer de manger à l’extérieur, c’est peut-être d’en parler avec tes proches… 

Peu importe, mais pense au prochain pas que tu dois faire. Parce que la guérison c’est ça, c’est des tout petits pas. Parfois tellement petit que tu n’as pas la sensation que ça t’aide. Pourtant mis bout à bout, c’est ça qui te mène vers la libération de ta maladie. Tiens, cette journée difficile aujourd’hui : elle fait partie de ta guérison. Je t’assure même si t’as l’impression que tu fais davantage des pas en arrière qu’en avant. Même si tu as l’impression que cette journée est d’une utilité zéro. C’est faux. Chaque jour compte, même les plus sombres. Parce que c’est dans l’épreuve qu’on apprend aussi. Si je prends la métaphore de la fleur, elle a besoin de jour de soleil et de jour de pluie pour fleurir, grandir, s’épanouir. 

Mais, peut-être que tu te dis que toi, tu n’as pas besoin de vraiment te battre, du moins pas à 200 %. Parce que tu ne te considères peut-être pas si malade que ça finalement. Mais ça, c’est un mensonge de ton TCA. Ton trouble alimentaire déteste demander de l’aide car c’est l’un des éléments qui peut t’aider à le déloger de ta tête. Le problème, c’est que ton TCA est vicieux et manipulateur. Et ça, il faut que tu le gardes en tête. Il va donc te faire croire des choses du style « Les médecins ne veulent que t’engraisser », « Tu n’es pas assez malade pour être prise en charge », « Les autres ne peuvent rien t’apporter, ils ne comprennent rien ! » Ne crois pas que tu n’es pas assez malade, ton trouble alimentaire t’a déjà volé assez de ta vie ! 

Ton trouble alimentaire va toujours trouver la moindre excuse pour faire en sorte que tu ne mettes rien en place contre la maladie, que tu restes dans sa zone de confort. Donc peut-être qu’il te dit que tu n’es pas assez malade puisque tu manges encore, que tu n’as pas un poids faible, que les autres sont pires que toi, que tu as encore une vie normale, que tes proches ne sont pas si inquiets. En fait, peu importe le mensonge. À quel moment tu n’es pas assez malade ?! Encore une fois, si tu es en train de lire ce mot d’encouragement, que tu t’es retrouvé sur mon blog ou mon Instagram… C’est que tu t’es rendu⸱e compte qu’il y a quelque chose qui ne va pas, qui t’empêche de vivre pleinement. Fais confiance à TON ressenti, pas à ton trouble alimentaire. Tu ne peux pas faire confiance à quelque chose qui veut te tuer. Crois-moi, tu es assez malade ! 

Donc tu n’as pas non plus besoin d’être plus malade pour mériter de l’aide. Tu n’as pas besoin d’être à peine vivante, à deux doigts de l’hospitalisation pour être légitime de te battre. Tu n’as pas à prouver à qui que ce soit que tu souffres, que c’est difficile. Même si le monde entier avait conscience de ta souffrance, ça ne changerait rien. Je suis certaine que ton trouble alimentaire trouvera encore une excuse. Tu sais, c’est comme le « tu dois encore perdre X kilos. Et vraiment, quand tu seras à ce poids-là, cette fois, tu t’arrêteras ou cette fois-ci, tu te sentiras légitime à avoir de l’aide ». Sauf que quand tu y es à ce fameux poids, ce n’est toujours pas assez. C’est toujours pousser un peu plus loin. Je te le dis, tu ne peux pas faire confiance à quelque chose qui veut te tuer. Ton trouble alimentaire veut TOUT sauf ton bien.

Donc STOP ! Non, ça ne sert à rien que tu sois encore plus malade. Tu es déjà assez malade. Tu n’as pas besoin de la validation des autres. Parce que c’est toi la personne qui est malade. Et tu en souffres déjà assez comme ça. C’est toi, la seule personne qui peut te battre. Le soutien des autres, il est évidemment indispensable et sera un vrai moteur dans ta guérison. Mais tu es la seule personne à vivre ta propre vie. Depuis ton premier jour sur cette Terre jusqu’à ton dernier. Fais-le pour toi. Tu le mérites, vraiment. 

Je t’assure, n’aie pas honte de demander de l’aide. Demander de l’aide ne fait pas de toi quelqu’un de faible. Cela prouve surtout que les troubles alimentaires sont des maladies mentales très complexes qui requiert une aide externe pour en sortir. 

N’aie pas honte de ton trouble alimentaire d’ailleurs. Tu es malade, ce n’est pas ta faute. Tu n’as rien demandé, tu n’as pas choisi d’être malade. Personne ne peut choisir cet enfer. Même si parfois ça te semble être une zone de confort, de sécurité, où tu peux même t’y sentir bien. C’est le vice de ton TCA. Mais tu sais au fond de toi que la vraie vie, ce n’est pas ça. Que ton trouble alimentaire te vole ta vie justement. Tiens, fais une liste de toutes ces choses négatives que ton trouble alimentaire t’apporte : vraiment, écris le maximum de chose, détaille là à fond. Et puis, relis là quand ton TCA te fait croire qu’avec la maladie, tu es plus heureux⸱se. Et à l’inverse, fais une autre liste de toutes tes raisons de te battre, toutes ces choses que tu as envie de faire dans ta vie, toutes ces choses que tu aimes faire, mais que ton trouble alimentaire te vole, t’empêche de profiter pleinement. Cette liste sera une vraie motivation pour toi, pour te redonner de la force quand il n’y a plus d’espoir en toi.

Tu vois, cette liste des raisons de guérir : c’est TOI, c’est ta vie. Tu n’es pas ton trouble alimentaire. Tu souffres de ce trouble. Sois bienveillant⸱e avec toi-même. Ça aussi, c’est quelque chose d’essentiel dans la guérison. Apprendre à être bienveillant avec soi-même. 

Ne t’en veux pas pour tes actions, tes pensées, tes paroles que ton trouble alimentaire te fait faire. Ne t’en veux pas pour les disputes avec tes proches dû à ton TCA. Encore une fois, tu n’es pas ton trouble alimentaire. Tu souffres de ce dernier et tu en es la première victime. Ne t’en veux pas de savoir ce qu’il faut faire pour te battre contre mais de ne pas réussir à l’appliquer. C’est normal. Vraiment, c’est l’une des maladies les plus difficiles à combattre. Tu sous-estimes le combat que tu mènes, les difficultés auxquelles tu fais face. Mais moi, je sais ce que tu vis parce que je l’ai traversé. Et je peux te dire que tu es une personne incroyable, combattante, courageuse ! 

Alors ne sois pas trop dur avec toi-même. Pardonne-toi de ce que ton TCA te fait faire.

Oui, c'est vrai, c'est extrêmement difficile...

Par contre, oui, on ne va pas se mentir. Comme je viens de le dire, c’est une bataille extrêmement difficile. C’est se battre chaque jour, chaque heure, chaque repas. C’est même jour et nuit. À n’importe quel moment de l’année. Parce que le trouble alimentaire ne prend pas de vacances. C’est se battre face à chaque regard lancé sur ton corps, face à ton propre regard posé dans le reflet du miroir. C’est à chaque rendez-vous médical, chaque réunion de famille, chaque sortie entre amis, chaque nouveau gramme pris, chaque crise ou compulsion alimentaire… Ce sera terrifiant de résister à l’envie de faire de l’hyperactivité, de manger cet aliment qui te fait tellement peur. Et puis, tu devras affronter les messages publicitaires de la culture du régime qu’on entend partout à la télé, à la radio, sur les réseaux sociaux … Tu devras aussi faire face aux remarques désobligeantes des personnes qui t’entourent, des regards pesants des passants dans la rue… J’écris ce paragraphe en n’ayant pas pour objectif de te décourager. Je veux juste te dire à quel point je sais que ta bataille est difficile. Je pense que personne n’ayant vécue ça peut comprendre le courage que ça te demande, la force que tu as, la douleur permanente que c’est. Mais moi, je te comprends. Je te comprends et je suis la preuve qu’on peut s’en sortir. Et tu vas en sortir, je t’assure. Ce que je viens de dire, ça prouve à quel point cette bataille est difficile. Mais garde en tête que les plus grands combats sont réservés aux plus grands guerriers. Tu es un.e véritable guerrière.

La guérison c’est des hauts mais aussi des bas. En fait, au début, c’est surtout des bas. C’est normal, ça fait partie du processus. Mais même dans les jours sombres, tu avances. Ne sois pas déçu de toi-même. Même si tu rencontres une difficulté que tu pensais avoir déjà surpassée. D’ailleurs, c’est possible que tu connaisses des rechutes, des périodes où c’est plus compliquée. Mais ça ne veut pas dire que tu es retourné⸱e en arrière. Tu n’as pas échoué. Tu n’es pas faible. Sache que toutes mes rechutes m’ont permis de me sortir encore plus loin de mon trouble alimentaire. Une rechute n’est pas négative. Cela fait partie du chemin de guérison, ce n’est pas linéaire. Il y a certains jours plus difficiles que d’autres et c’est normal. Avec le recul, après avoir fait face à toutes ces rechutes, ces difficultés, j’ai vu que j’en suis sortie toujours plus forte, même si ça prenait du temps. Maintenant, je sais que même dans la plus grande obscurité, je parviendrais toujours à retrouver la lumière. 

Au-delà d’une rechute, c’est possible que sur le chemin de la guérison, tu aies ce sentiment que cela empire. Tes angoisses augmentent, tu ressens encore plus de peurs, de culpabilité, de pensées négatives et oppressantes… Tu es perdu⸱e parmi 1000 questions à te demander si ce que tu fais est normal, si tu as vraiment faim, si tu manges de la bonne façon, dans les bonnes quantités, si ce que tu ressens est logique ou non, etc. 

Sache que tu es sur le bon chemin. Parce que cela veut dire que ton trouble alimentaire se sent en danger, alors il fait tout pour te maintenir dans la maladie. Il y a une citation anglaise qui dit « Things tend to scream when dying ». Ce qui veut dire qu’avant de mourir, une chose « crie ». Je trouve que c’est très représentatif.

Lorsque tu as l’impression de mal faire les choses, c’est souvent que tu fais bien justement. Quand c’est trop facile, ça renforce davantage ton trouble alimentaire que ta guérison. Et on est d’accord que c’est SUPER DIFFICILE. Mais ça en vaut la peine. Je te promets.

Quand tu commenceras à aller mieux, il y a aussi des jours où ton TCA va te manquer. Tu auras envie de retrouver les sensations de restriction, d’impression de contrôle sur ton corps. Tu auras envie d’y retourner juste 1 journée. Parfois tu seras même frustré⸱e parce que tu ne parviens plus à te restreindre comme avant par exemple. Et c’est normal, ça aussi, ça fait partie du chemin de guérison.

Mais c’est ton trouble alimentaire qui tente te reprendre du terrain en toi. Ne le laisse pas faire. Il te ment, il biaise ta réalité. Il te fait croire qu’avec le TCA tu étais davantage en sécurité, plus forte, plus puissante. Mais ce ne sont que des mensonges. Une vie avec un trouble alimentaire ce n’est pas une vie. C’est de la survie. Tu mérites bien plus que ce que ton trouble alimentaire te promet. N’abandonne jamais la guérison pour retourner dans les travers de ton trouble alimentaire. N’écoute pas ces pensées néfastes pour ta santé. Tu es bien plus fort⸱e que tu ne le crois.

Livre recueil : Des mots pour fleurir

138 textes inspirants illustrés pour t’apporter bienveillance, réconfort et force dans ton combat.

Ne perds pas espoir

Alors voilà, je te dis tout ça pour te dire que tu ne dois pas perdre espoir.

Évidemment, tu as le droit de pleurer, de te mettre en boule dans ton lit, d’écouter de la musique triste même. Ne renie pas tes émotions pour autant. Mais garde en tête que tu vas te relever. Tu vas continuer de te battre. N’abandonne pas. Tu n’as qu’une vie. Qu’une seule. Et c’est tellement court… 

Et puis la vie, elle n’attend pas. Le temps continue de passer. Et parfois, la vie peut changer brutalement du jour au lendemain. Et elle ne te prévient pas. Alors choisi toujours de te battre. Écoute toujours cette part de toi qui veut vivre. Ne fais pas confiance à ton trouble alimentaire. Chaque jour est une nouvelle chance de te battre contre ton TCA. Je dirais même chaque instant. Ce n’est pas parce que ce matin, tu as rencontré une difficulté que ta journée est gâchée. 

Avec le temps, au plus tu te battras, au plus tu gagneras contre ton TCA, au plus tu reprendras de l’énergie… Au plus les choses qui te paraissaient insurmontables deviendront de plus en plus facile à accepter. Ça prend du temps, c’est sûr, mais je t’assure que c’est vrai.

N’abandonne pas : il y a tellement de belles choses dans la vie qui t’attendent. Tu n’as pas envie de vivre ta vie entre la peur et la restriction ? Tu as toutes les capacités de guérir, vraiment. Je n’étais pas plus forte que toi. 

Parfois, j’ai certaines personnes qui me disent « Non mais toi tu es forte, tu as un mental d’acier et c’est pour ça que tu t’en es sortie. Moi je suis faible psychologiquement ». Mais alors pas du tout ! Tu as peut-être l’impression que j’ai un mental de plomb à travers ton écran. Mais là, je te parle avec un tel recul sur la maladie. Lorsque j’étais en plein dans la maladie, je me disais aussi que j’étais faible psychologiquement. J’avais même l’impression de laisser beaucoup trop souvent la maladie gagner. Je me disais « en fait je n’ai pas assez de force mentale, je ne suis pas assez déterminée, je ne me bats pas assez. » Aujourd’hui, avec le recul, je me suis rendue compte que si, je me battais quotidiennement. C’est juste que la maladie est tellement puissante, que j’étais constamment épuisée. C’était une bataille terriblement difficile. Mais j’ai la preuve que tu fais partie de ces guerriers qui se battent : tu ne serais pas en train de m’écouter si ce n’était pas le cas. Donc même si tu as l’impression que tu ne te bats pas, crois-moi, tu te bats.

Moi, je crois en toi. Je sais que tu vas y arriver. Et il faut que toi aussi, tu croies en toi d’ailleurs. C’est vraiment important. Même si j’avais peur, même si c’était difficile, jamais, je n’ai vu ma vie entière avec mon trouble alimentaire. Je savais que c’était passager. Et je suis certaine que le fait de croire en ma guérison m’a profondément aidé. Je dirai même que ça a été indispensable.

Crois en toi, crois-en ta guérison. Fais confiance à ton corps. Une vie bien plus belle t’attend au bout de cette guérison. La vie qui t’est destinée, la vie que tu mérites. Ne laisse pas ton trouble alimentaire te voler cette belle vie que tu dois vivre. 

Un jour, tu seras tellement fièr⸱e de toi. Je t’assure, c’est un sentiment tellement puissant. J’ai hâte que tu puisses ressentir ça. Un jour tu regarderas tout le chemin que tu auras parcouru et tu seras tellement heureux⸱se d’en avoir fini avec ça. Et tu te diras que si tu as combattu l’une des maladies mentales les plus difficiles, alors tu es prêt⸱e à combattre n’importe quoi. 

J’espère qu’à travers ce mot d’encouragement j’aurai réussi à te redonner espoir et à te donner envie de te battre davantage. N’oublie pas qu’un trouble alimentaire peut être vaincu. C’est une maladie dont on peut s’en sortie, dont on guérit. Encore une fois, j’en suis la preuve. Et je ne suis pas la seule. Et aucune des personnes qui s’en sont sorties ne l’a regretté. Sinon, j’aurai abandonné il y a bien longtemps, et je ne serais pas là en train de te dire tout ça. Tu ne seras pas prisonnier⸱e de cette maladie toute ta vie. Tu as déjà assez souffert comme cela. 

Allez, je te laisse. Prends soin de toi. Mais genre, vraiment ♥︎. Tu le mérites tellement. À très vite 🌷

Tu souhaites recevoir un shot de bienveillance et de motivation pour ta guérison chaque semaine ?

Inscris-toi à ma newsletter pour des conseils exclusifs (PS :  J’ai des cadeaux pour toi 🤗)

Articles récents

Surmonter ta peur de prendre du poids avec une approche englobant TOUS les aspects de la guérison

Dimensions…

  • Psychologique,
  • Restructuration cérébrale,
  • Physique,
  • Nutrition,
  • Acceptation corporelle,
  • Reconstruction de ton identité,
  • Anti-compensation…

...pour un chemin de guérison durable et consolidé.

3 commentaires

Merci beaucoup, tu écris vraiment bien et tu me donne de l’espoir malgré que je me sens depuis des années prisonnière, un peu comme une marionnette, je suis hyperactive je fais 30000 pas par jour minimum sans m’arrêter pas car je le veux mais car ma maladie me le dicte, et si je ne les fait pas cette petite voix dans ma tête s’acharne comme si j’avais commis un crime. Je suis terrorisé de mangé, mangé est un excès, je me sens en permanence grosse…. Je suis terriblement mal et la guérison pour moi me semble très loin. Malheureusement……

merci pour ces mots … ça fait du bien de les entendre. pour ma part, j’ai toujours cette peur de “je vais retrouner à l’hôpital” dès que je retombe un peu …

Merci pour tout ses petites phrases encouragantes !
Continue !

Laisser un commentaire