Comment savoir si on a des tca

Comment savoir si on a des tca ?

Comment savoir si on a des tca ?

Beaucoup des personnes qui me suivent sur Instagram ou qui viennent sur mon site internet savent déjà qu’elles ont un trouble alimentaire

Cependant, il m’est déjà arrivé que des personnes viennent me parler en privé pour me demander comment savoir si on a des tca car elles n’étaient pas certaines. Alors évidemment, je ne suis pas médecin ni psychologue, donc je ne peux leur certifier que oui ou non, elles souffrent de TCA. Mais, par mon vécu et tout ce que je sais sur les troubles alimentaires, je me suis dit que je pourrais faire un article à ce sujet pour t’aider à donner matière à répondre à ton questionnement si tu n’es pas certain.

Attention, cet article n’a pas pour but de te permettre un auto-diagnostic. Il ne te donnera pas une réponse exacte à ta question. Ce n’est pas possible, je ne te connais pas personnellement. Il y a trop de facteurs à prendre en compte. 

La meilleure chose à faire reste de voir un médecin, et qui plus est, quelqu’un qui soit spécialiste dans les TCA. N’étant pas médecin, je vais surtout vulgariser les propos médicaux dans cet article. 

Déjà, on entend quoi par trouble alimentaire ?

Ce sont des maladies très vastes finalement. Il n’existe pas QUE l’anorexie, la boulimie et l’hyperphagie. Les troubles alimentaires, ça englobe les maladies suivantes :

L’anorexie

L’anorexie mentale fait partie des TCA les plus connues. Elle se caractérise grossièrement par la peur de grossir, la volonté d’avoir un poids toujours plus faible et par conséquence, de tout faire pour effectuer un contrôle sur son poids.

Dans l’anorexie, on peut faire 3 distinctions : 

  • L’anorexie restrictive pure : la personne s’impose des quantités de nourriture bien en deçà de ses besoins. La restriction s’accompagne parfois d’hyperactivité.
  • L’anorexie-boulimie : la personne s’impose également une certaine restriction mais passe par des épisodes de compulsions alimentaires où s’ensuivent des conduites de purge (prise de laxatifs, vomissement, hyperactivité, etc.)
  • L’anorexie atypique : parfois plus difficile à distinguer car il n’y a pas forcément de répercutions sur le poids ; le patient souffre également d’une vision déformée de son corps et une volonté de contrôler son poids à la baisse avec des comportements de restriction. 

L’orthorexie

La personne a une obsession sur la qualité de sa nourriture. Elle mangera de façon excessivement saine. Elle développe une inquiétude quant à la teneur en matière grasse de ses aliments, quant aux données exactes de ses macros nutriments. Il est parfois impossible pour elle de manger un aliment qui est transformé, etc. 

L’alcoolorexie

Il s’agit d’un terme qui correspond à la contraction des mots “Anorexie” et “Alcool”. Grossièrement, il s’agit de manger moins, voire sauter un repas pour s’autoriser de boire de l’alcool. C’est préférer la boisson alcoolisée à manger, entraînant des conséquences néfastes sur la santé, notamment sur le foie, le cœur… 

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération

La boulimie

La personne boulimique connaît des épisodes de compulsions alimentaires où elle mange une quantité importante de nourriture dans un délai de temps réduit (moins de 2 heures). Elle le fait souvent seule, par honte du regard des autres. Elle recourt ensuite à des comportements de purge.

L’hyperphagie

La personne connaît également des épisodes de compulsions alimentaires où elle mange une grande quantité en peu de temps. Elle ressent également la honte et la culpabilité. Cependant, elle recourt plus rarement à des comportements compensatoires, comme c’est le cas avec la boulimie.

PICA

Le PICA correspond au fait de manger de façon persistante des substances non nutritives, qui ne sont pas des aliments : terre, charbon, craie, argile…

Trouble de l’alimentation sélective et évitante (TAR ou AFRID)

Le TAR, plus connu sous le nom d’AFRID signifie en anglais Avoidant Restrictive Food Intake Disorder

Le patient évite certains aliments voire catégorie nutritionnelle. Ainsi, son alimentation se restreint à un faible choix d’une nourriture qui lui est familière. Les raisons de cette restriction ne sont pas les mêmes que l’anorexie mentale ou la boulimie. Les causes sont diverses : sensibilité à la texture, l’odeur, le goût, l’apparence, etc. Cela peut être dû à un traumatisme vécu lors de l’introduction de nouveaux aliments durant l’enfance par exemple.

Merycisme

Le patient qui en souffre développe une dépendance à la régurgitation et/ou rumination d’aliments qui ont déjà été avalés. Il s’agit d’un trouble alimentaire compulsif, qui peut être quotidien avec une envie irrépressible de répéter ces 2 symptômes. 

OSFED (Other Specified Feeding and Eating Disorder)

Il s’agit des autres troubles de l’alimentation ou de l’alimentation spécifiée.

Il s’agit des troubles alimentaires qui n’entrent pas dans les critères de diagnostic de tout autre tca connu. Cependant, de nombreuses similitudes existent : une image corporelle déformée, une peur de prendre du poids, des habitudes alimentaires perturbées, etc.

Deux exemples d’OSFED : 

Le syndrome de l’alimentation nocturne : lorsqu’une consommation de nourriture importante survient le soir, et ce, de façon récurrente. 

Le trouble purgatif : Lorsqu’une personne connait de façon récurrente des épisodes de purge sans consommation excessive d’aliments.

Les “définitions” que je viens de te donner sont clairement à prendre avec des pincettes. Parce que je ne peux pas définir une maladie mentale en 2 ou 3 lignes. La réalité, c’est que c’est bien plus complexes que ça et une définition devrait être donnée au cas par cas.

Il faut savoir également qu’on peut avoir plusieurs troubles du comportement alimentaire dans sa vie. Par exemple, l’anorexie peut-être en même temps que l’alcoolorexie, et basculer par la suite vers l’orthorexie ou la boulimie. Une personne boulimique peut tomber dans l’anorexie, etc.

J’ai vraiment essayé de vulgariser et comme je disais en préambule, je ne suis pas médecin ni psychologue, donc je ne connais pas les particularités de chacune de ces maladies.

Les troubles de la conduite alimentaire que je connais le mieux, c’est l’anorexie, évidemment puisque j’en ai souffert. Ensuite, je connais bien la boulimie, l’orthorexie, l’alcoolorexie, l’hyperphagie. Et depuis quelques années, je connais aussi l’AFRID puisque mon neveu en souffre. 

Alors, j’ai listé ceux que je connaissais. Il est clairement possible qu’il en existe d’autres et d’ailleurs, n’hésite pas à compléter cet article en commentaire avec d’autres TCA que tu connais. Je dis souvent qu’il existe “autant de trouble alimentaire que de personne qui en souffrent”. Dans le sens où si tu ne te retrouves pas dans ces maladies mais que tu sens une relation troublée avec la nourriture et ton corps, fais-toi confiance. Toi seul ressens qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Ce n’est pas parce que ton mal-être n’est pas exprimé à travers le nom d’une maladie qu’il est “invalide”. 

D’ailleurs, tout le monde vit sa maladie à sa façon. Toutes les personnes souffrant d’anorexie n’ont pas exactement les mêmes symptômes par exemple, même si l’on retrouve des similarités. 

Comment savoir si on a des tca : les symptômes pouvant indiquer que tu en souffres

Maintenant, je vais te donner quelques conduites, actions qui peuvent être la preuve que tu souffres de tca. Comme expliqué en première partie de cet article, je ne connais pas tous les TCA. Donc les signes que je vais te donner ici concernent essentiellement : l’anorexie, la boulimie, l’hyperphagie. Cet article est assez généraliste donc il ne sera pas précis quant aux symptômes. Encore une fois, l’idée de cet article est de te donner des pistes, pas de te donner un diagnostic officiel.

Tout d’abord, par rapport à l’anorexie, je te renvoie vers un article que j’ai fait pour les symptômes de l’anorexie.

Une autre chose à prendre en compte : il ne faut pas avoir TOUS ces signes-là. Il est possible de souffrir d’anorexie sans jamais recourir au vomissement par exemple. Mais si tu te reconnais dans plusieurs de ces symptômes, alors c’est qu’il y a quelque chose à travailler…

Première dimension impactée : l’alimentation

  • Mise en place de règle rigide : exclusion de certains aliments, voire catégories d’aliments
  • Recourir au comptage de ses calories et parfois ne pas manger un aliment si tu ne connais pas sa valeur énergétique
  • Développement de TOC (Trouble Obsessionnel Compulsif) sur la façon de te nourrir, de cuire tes plats. Cela peut être utiliser des contenants plus petits dans lesquels tu manges, manger dans un certain ordre tes aliments, réaliser des combinaisons de nourriture particulières, couper en petits morceaux ta nourriture, etc. 
comment savoir si on est anorexique
  • Utiliser beaucoup plus de condiment dans tes plats pour y mettre de la saveur (puisque tu manges généralement des aliments cuits à l’eau ou sans sauce)
  • Éprouver du stress au moment des repas, avant et après
  • Intérêts très tournés autour de la nourriture, des régimes : dès qu’un article parle d’alimentation, tu es attiré. Dès qu’une conversation en parle, tes oreilles sont tout ouïe.
  • Te limiter à certaines quantités, peu importe ta faim : ne pas te resservir alors que tu as faim, prendre des petites quantités dans ton assiette, parfois toujours moins que tes voisins.
  • Avoir des produits “familiers”, que tu vas très régulièrement (presque à chaque repas) consommer pour te rassurer, rester dans une certaine zone de confort.
  • Préoccupation importante quant à l’étiquette nutritionnelle. Tu peux d’ailleurs parfois passer des heures au supermarché en scrutant les étiquettes. Tes choix d’aliments se font en fonction des produits où les chiffres sont les plus bas.
  • Tenter d’ignorer ta faim (par de l’eau, des chewings-gum, du thé…)
  • Rechercher avec une certaine obsession des aliments peu caloriques, ou à forte satiété
  • Avoir des périodes d’obsession autour d’aliments qui te donnent terriblement envie, mais que tu considères comme “mauvais” voire que tu t’interdis.
  • Avaler beaucoup d’aliment, en se cachant ou non, en peu de temps
  • Recourir à de la purge (par prise de laxatif ou vomissement par exemple)
  • Sauter des repas
  • Avoir des peurs sur certains aliments
  • Avoir une peur de perdre le contrôle devant certain aliment
  • Te nourrir secrètement, cacher de la nourriture pour plus tard
  • Aimer ressentir que tu as faim, ressentir un sentiment de puissance lorsque tu ne manges pas
  • Tu connais des épisodes de crises alimentaires notamment le soir, en fin de journée voire la nuit

Surmonter ta peur de prendre du poids avec une approche englobant TOUS les aspects de la guérison

Dimensions…

  • Psychologique,
  • Restructuration cérébrale,
  • Physique,
  • Nutrition,
  • Acceptation corporelle,
  • Reconstruction de ton identité,
  • Anti-compensation…

...pour un chemin de guérison durable et consolidé.

Deuxième dimension impactée : l’activité physique

comment savoir si on est boulimique
  • Recourir à une activité physique régulière, à du sport de façon intense dans un objectif de contrôle de ton corps / ton poids.
  • Au-delà du sport, tu es en constant mouvement : tu préfères les escaliers à l’ascenseur, tu vas régulièrement marcher, t’imposer de rester debout…
  • Tu culpabilises lorsque tu es une journée sans sortir, sans bouger. Voire, tu adaptes ta ration alimentaire par rapport à ton activité physique de la journée.
  • Tu utilises le sport, l’activité physique comme une punition ou une façon de mériter de manger plutôt qu’une façon de faire réellement du bien à ton corps.

Troisième dimension impactée : ton poids

  • Perte ou prise de poids possible (non, ce n’est pas toujours “indispensable”)
  • Dysmorphophobie : ton reflet dans le miroir est faussé par ton trouble du comportement alimentaire. C’est-à-dire que tu te vois plus large que tu ne l’es réellement. Tu n’arrives pas à avoir une réelle perception de ton image corporelle.
  • Obsession autour du contrôle sur ton poids 
  • Focus sur des parties de ton corps que tu détestes
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  • Développer une obsession sur la balance : le chiffre de la balance t’obsède, tu te pèses plusieurs fois par semaine, voire tous les jours.
  • Le chiffre de la balance influence comment tu te sens et ce que tu manges
  • Peur intense de prendre du poids (et donc mise en place de comportement compensatoire pour contrôler ton poids)
savoir si on a des troubles alimentaires

Quatrième dimension : ton corps

  • Problème gastro-intestinal possible : difficulté de digestion, constipation, maux de ventre…
  • Perte des sensations de faim & de satiété : tu ne sais plus si tu as vraiment faim, tu n’arrives parfois plus à ressentir ta satiété
  • Tu n’es pas à l’aise dans ta peau, dans les vêtements : tu recherches des vêtements plus amples pour cacher ton corps.
  • Tu es fatigué, tu te sens plus faible, tu manques d’énergie.
  • Tu as froid aux extrémités (mains, pied, nez)
  • Perte de cheveux, cheveux secs et cassants
  • Peau sèche
  • Avoir du mal à te voir dans le miroir ou en photo sans que ce soit difficile

Cinquième dimension : ta vie sociale

  • Tu préfères manger seul, tu n’aimes pas partager ton repas avec d’autres personnes car cela génère du stress. Tu te caches devant les autres.
  • Tu peux analyser les autres : leur apparence physique, leur façon de s’alimenter. Tu effectues régulièrement des comparaisons par rapport à toi.
  • Tu peux développer une “haine” contre les personnes plus minces, celles qui font des régimes. 
  • Tu as l’impression qu’ils te regardent, ce que tu manges, ton corps
  • Tu refuses des sorties avec eux pour mieux contrôler ton alimentation
  • Tu t’enfermes dans la solitude
  • Tu es plus facilement irrité et donc multiplies les disputes avec ta famille, tes amis
vie-sociale-trouble-alimentaire

Sixième dimension : ta santé mentale en général

Tu ressens un tas d’émotions négatives et difficiles à vivre :

  • Culpabilité
  • Honte
  • Tristesse
  • Perdue avec 1000 questions dans ta tête
  • Angoisses très importantes avec des crises d’anxiété
  • Avoir des humeurs changeantes
  • Irritabilité
  • Peu de patience
  • Problème de gestion de ta colère

 

  • Faible estime de soi
  • Tu as des problèmes de sommeil
  • Difficulté de concentration dû à tes préoccupations autour de la nourriture et de ton poids, de ton apparence
  • Épisode dépressif 
  • Automutilation

Attention, au début, tu peux vivre ce qu’on appelle la lune de miel. C’est-à-dire que ton trouble alimentaire te fait te sentir bien. Tu as peut-être jamais eu autant confiance en toi. Notamment si tu perds du poids, tu as peut-être reçu des compliments qui font que tu te sens mieux dans ton corps. Tu te sens peut-être plus fort que les autres car tu sais te contrôler face à la nourriture, tu sais te restreindre. Mais tout ça, c’est un leurre de la maladie. Les effets indésirables sont bien réels et se mettent insidieusement en place dans ton corps, tu ne le vois juste pas encore… Vraiment, il faut avoir conscience de ça.

Pourquoi tu doutes de ton tca ?

La réalité, c’est que c’est COMPLÈTEMENT normal que tu ne sois pas certain d’être malade. Et ce, pour plusieurs raisons principales : 

1. À cause de la culture du régime

La première, c’est que l’on vit dans une culture du régime. Et que donc, de nombreuses conduites de restriction et comportements de compensation sont normalisés. Par exemple : se restreindre avant un restaurant, compenser avec du sport lorsque tu as mangé un aliment plaisir, refuser une soirée parce que tu n’as pas la possibilité de “contrôler” ce que tu manges, etc. Tout ça… Dans le but d’avoir une vie saine ? Sauf qu’il n’y a absolument rien de sain à faire des choix par obligations et restriction plutôt que par envie et liberté. 

2. Tu souffres d'anosognosie

La deuxième chose, c’est que lorsqu’on souffre d’un trouble du comportement alimentaire justement, il est fort probable que l’on ait de l’anosognosie. C’est quelque chose qui arrive pour beaucoup de maladie mentale et qui correspond à un dysfonctionnement du cerveau qui empêche d’avoir conscience de la maladie, ou qui atténue sa gravité. Ce qui fait que, tu estimes que tes comportements ne sont pas si graves, que d’autres font bien pire, etc. Alors, pour te rassurer, ces dysfonctionnements ne sont pas définitifs, ça revient à la normale par la suite. 

3. Tu es encore dans la lune de miel

La troisième chose, comme je t’en ai parlé en fin de la deuxième partie, tu vis peut-être la lune de miel. Donc pour le moment, ton trouble alimentaire t’apporte plus de bénéfices que d’effets indésirables. Sauf que ce sont des maladies mentales qui s’inscrivent de façon insidieuse dans ton corps. Par exemple, il n’est pas rare que si tu fais des prises de sang, tout soit au vert. Pourtant, les effets indésirables sont bien réels mais ne sont pas encore “assez visibles”. Et justement, lorsque les impacts négatifs sont visibles, c’est que le trouble alimentaire a déjà pris beaucoup de terrain.

4. Les TCA sont victimes de nombreux mythes

La quatrième raison, c’est qu’il existe de nombreux mythes autour des troubles du comportement alimentaire. Et je vais te les déconstruire par les affirmations suivantes : 

Oui tu peux avoir un trouble alimentaire : 

  • sans être en insuffisance pondérale
  • en étant adulte (tu peux en avoir à tout âge : enfants, adolescents, jeunes-adultes, plus âgés…)
  • et être un homme (non, ça n’arrive pas qu’aux femmes)
  • et manger 4 repas par jour
  • et connaître des jours heureux
  • et continuer de vivre une vie “classique” (avec une vie sociale, avec un travail, avec un compagnon, etc.)

Encore une fois, souviens-toi que ton trouble alimentaire te fera constamment te sentir illégitime. Et si c’est le cas, je t’invite à écouter mon podcast sur ce sujet de l’illégitimité.

Peut-être que tu penses qu’il faut être dans un état très grave, mais non. Et d’ailleurs les cas extrêmes restent une minorité finalement ! Mais simplement, c’est souvent eux que les médias montrent en premier et également eux qui sont pris en urgence à l’hôpital. Donc tu as le sentiment qu’il faut être dans un état grave pour être légitime de souffrir d’un trouble du comportement alimentaire. Mais le problème, c’est pas toi, c’est le système médical français, c’est la fausse image que reflètent les médias vis-à-vis des troubles alimentaires. 

Enfin, peut-être que tu doutes car c’est difficile parfois de faire face à la réalité et clairement, être malade fait peur. C’est complètement normal.

Je ne veux pas te faire peur d’ailleurs avec cet article ! Ce n’est pas mon but et je ne dis pas que tout le monde souffre de trouble de comportement alimentaire. J’espère sincèrement que tu n’en as pas, parce que je sais le calvaire que sont ces maladies. Mais je veux juste que tu aies conscience que c’est “normal” que tu ne sois pas sûr d’avoir des troubles alimentaires alors même que tu as pas mal de signes qui te démontrent que tu en as.

Est-ce que tu te retrouves dans certains points de cet article ? Dis-moi en commentaire si cela t’a aidé.

Dans tous les cas, je te conseille une fois de plus d’aller voir un spécialiste, un psychologue qui connait les TCA et qui saura t’aider et te trouver un traitement approprié.

De même, ne restes pas seul. Parles en autour de toi, n’ais pas honte. Discute de cela avec ta famille, avec des amis. Tu peux également me retrouver sur Instagram @norain.noflower où je parle régulièrement de ces sujets dans mes publications. Peut-être, tu pourras te reconnaître. J’y donne également de nombreux conseils. 

Je terminerai cet article en te disant que je pense que si cette question te stresse, te reste dans la tête, ce n’est pas anodin… 

Mais surtout, il faut que tu saches qu’il s’agit de maladies qui se soignent, où tu peux en guérir et ce totalement. Des thérapies, traitement et actions à mettre en place existent pour te sortir de là. Ne perds jamais espoir.

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2 commentaires

Merci beaucoup pour ce blog, je souffre de tca depuis de nombreuses années. Je commence à réellement en souffrir, et malgré ça j’ai l’impression de jamais pouvoir arriver à m’en sortir. J’ai cette voix dans ma tête, ce démon bien plus fort et puissant que ma raison

Merci pour ces articles de blog ! Effectivement cela peut arriver à tout âge … j’ai 50 ans ! Et malheureusement moi aussi j’étais dans le déni. J’ai pris conscience de mon problème car j’ai une alimentation peu variée : pour éviter tout stress je mange toujours la même chose ! Cette rigidité a un impact sur ma vie sociale mais j’avais l’impression de gérer ! J’ai commencé un suivi depuis quelques semaines mais pour le moment je n’arrive pas à sortir de cette prison et à ouvrir les verrous qui sont dans mon cerveau. J’espère trouver les clés très vite …

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