livre-temoignage-anorexie

J’ai écrit un livre témoignage sur mon combat contre l’anorexie

J’ai écrit un livre témoignage sur mon combat contre l’anorexie

Je vous ai annoncé dernièrement la sortie de mon roman autobiographique, qui est sorti le 12 février 2024 et qui a pour titre “L’anorexie, mon bouclier mortel”. J’avais envie de vous faire un article “coulisse”, où je vous raconte le processus d’écriture, les difficultés que j’ai rencontrées, etc. J’ai ouvert récemment une FAQ en story sur Instagram pour recueillir toutes vos questions, et je vais y répondre dans cet article en y ajoutant les éléments que j’avais envie de vous expliquer.

On est partiiii

Alors, déjà, je voulais recontextualiser les choses : j’ai déjà écrit plusieurs livres en 2023, notamment avec des livres sur l’anxiété & les TCA. Donc c’étaient des livres plutôt pratiques, avec des exercices, uniquement destinés aux personnes souffrant de TCA. J’ai ensuite écrit un recueil de texte inspirant, publié en juin 2023, qui s’appelle Des mots pour fleurir. Même chose, il est destiné aux personnes souffrant de TCA uniquement. Mais ce roman autobiographique, même en ayant écrit d’autres livres auparavant, il a représenté beaucoup plus pour moi. C’est un énorme projet. J’y retrace tout mon parcours, et pour le coup, il est évidemment destiné aux personnes souffrant de TCA, mais aussi à leurs proches, à mes proches et à toutes les personnes souhaitant comprendre ce que c’est de se battre contre un trouble alimentaire.

Que veut dire roman ? C’est une fiction ou la réalité ?

Alors c’est la réalité, puisque c’est mon histoire, qui est réelle. C’est un roman autobiographique qui retrace tout mon combat contre l’anorexie, et plus globalement contre les troubles alimentaires : du moment où je suis tombée dans la maladie jusqu’à ce que j’en sorte TOTALEMENT.

Pourquoi tu as eu envie d’écrire un livre ?

En fait, j’ai toujours aimé écrire. Depuis que je suis petite, l’écriture ça a toujours été mon refuge. Dans les premiers métiers que j’ai voulu faire, c’était écrivain et scénariste. Et j’avais écrit un petit livre à la main quand j’avais 9 ans, puis un autre sur l’ordi quand j’avais 13-14 ans, mais je ne l’ai jamais terminé. Puis après, j’écrivais des petites histoires… Quand j’étais malade, j’écrivais énormément toutes les pensées que j’avais dans ma tête. Et l’écriture m’a sincèrement aidé. Donc c’est assez naturellement que l’envie d’écriture mon histoire m’est venue.

Tout comme j’ai créé mon blog, mon podcast, mon Instagram… J’ai eu envie de parler de mon histoire pour donner des pistes à ceux qui luttent contre les TCA, les aider à cheminer vers leur propre guérison. Mes autres objectifs avec Norainnoflower, c’est d’aider les proches et de déconstruire les idées reçues qui subsistent autour de ces maladies mentales. Donc à travers ce roman, j’ai envie de m’approcher un peu plus de ces objectifs-là.

Et puis, plus d’un point de vue inconscient, ce livre je l’ai fait dans une démarche thérapeutique, pour me permettre de mettre toute cette sombre période dans un roman et donc de désencombrer ma tête de tout ça, pour me dire que c’est bon, je peux passer à autre chose maintenant.

Autre raison aussi, je l’ai fait pour qu’on se rende compte à quels points j’ai eu de nombreuses phases de désespoir, de difficultés. Parce que parfois on me dit que j’étais plus forte, que j’étais toujours dans cette optique de me battre. Mais je veux que les personnes malades prennent conscience que j’ai été dans les mêmes états qu’elles, que j’ai traversé de nombreuses phases obscures et pourtant, j’en suis sortie, donc c’est possible.

Ça t’a pris combien de temps pour l’écrire ?

C’est difficile de donner une temporalité précise, mais vraiment énormément de temps. Après, c’est un roman qui fait 100 000 mots, donc en format “livre”, comme le mien, ça représente près de 400 pages. Donc c’est un bon roman quoi. Mais ça m’a pris vraiment énormément de temps. Pour contextualiser, je l’ai commencé à l’annonce du confinement en Mars 2020. Là, j’avais écrit en 3 semaines, environ 40 000 mots. Et je pensais l’avoir terminé, je pensais être guérie également. Mais en fait, j’étais en quasi-guérison, donc j’ai rechuté entre-temps. Et je l’avais gardé dans un coin de ma tête parce que je savais que j’allais le sortir, je ne voulais pas abandonner. En janvier 2023, j’ai repris l’écriture ; donc 3 ans s’étaient écoulés, 3 ans où j’avais fait un énorme travail de déconstruction de nombreux mécanismes, de construction de ma propre identité, de guérison de blessures profondes. J’ai relu ce que j’avais écrit en 2020, et je me suis rendu compte à quel point j’avais évolué. C’était dingue, j’avais beaucoup plus de recul en janvier 2023. D’autant qu’ayant ce projet en tête de sortir ce livre, j’ai passé l’année 2021-2022 à écrire de nombreuses notes des choses qui m’étaient passées par la tête, des prises de conscience, de recul, etc. Donc j’ai repris l’écriture de zéro, mais évidemment en gardant le même fil chronologique des trois premières années, mais pas du tout avec le même point de vue. Et je suis très contente de ne pas l’avoir publié en 2020 parce que là, j’offre une vision beaucoup plus saine, non influencée par des pensées de la maladie, et avec une grosse prise de recul sur les difficultés que j’ai rencontrées, les étapes par lesquelles je suis passée, etc.

Donc, j’ai commencé en 2020, il est sorti en 2024. Mais je n’ai pas pris 4 ans à écrire. J’ai pris 4 ans de réflexion, mais en temps d’écriture, je dirais 6 bons mois. Après l’écriture, il y a une énorme phase de réécriture, d’amélioration, de correction, etc. Et ça, ça m’a pris de nouveau 6 mois. C’est vraiment un énorme travail où j’ai parfois consacré l’entièreté de mes journées pendant des semaines.

L’as-tu écrit seule ?

Oui, je l’ai écrit seule. Initialement, je voulais intégrer la vision de ma mère. Mais finalement, je l’ai fait seule et ça fait partie justement de mon processus de guérison en fait. Je parle beaucoup de mon rapport à ma mère, de mon détachement à ce qu’elle pouvait penser de moi dans mon livre. Donc cette décision a fait partie de ce processus d’émancipation on va dire.

Je l’ai écrit seule, mais par contre, à la différence de mes autres livres, j’ai pris une équipe de bêta-lecteurs et de correctrices. Et ça a été une très très bonne décision. Car comme je l’ai dit, j’ai travaillé sur ce livre depuis 2020. Donc j’avais comme la tête dans le guidon, et c’était important d’avoir des points de vue extérieurs. J’ai donc eu 4 bêta-lectrices, que je ne connaissais pas, aussi très important pour avoir leurs retours honnêtes. J’ai eu de très très bons retours. L’une d’elles souffrait de TCA et elle m’a dit combien la lecture l’avait aidé. Ensuite, j’ai pris 3 correctrices. Pour ce livre, contrairement aux autres où je faisais moi-même la couverture, là j’ai choisi de prendre une graphiste car je souhaitais un dessin personnalisé, unique, qui représente bien le titre et ce que l’anorexie a été pour moi en quelque sorte.

Est-ce que le livre s’adresse uniquement aux malades ?

Alors non, pas du tout. Comme je le disais en introduction, ce livre est différent des autres que j’ai pu écrire. C’est vraiment un roman autobiographique qui s’adresse à n’importe qui.

Il s’adresse aux personnes malades puisqu’ils montrent toutes les étapes par lesquelles je suis passée pour en sortir, les réflexions que j’ai eu… Mais ça peut aussi leur permettre de se sentir mieux compris, de comprendre aussi des choses de la maladie.

Il s’adresse à leurs proches puisque si les proches comprennent mieux ce que la personne malade vit, bah ils pourront être de meilleurs accompagnants.

Il s’adresse à mes proches puisque je voulais leur montrer ce que je vivais lorsque j’étais malade. Quand j’étais malade, je ne savais pas toujours exprimer, j’ai eu des comportements parfois loufoques et je voulais qu’ils comprennent qu’il s’agissait bien d’une maladie.

Et puis, il s’adresse à toute autre personne désirant mieux comprendre ces maladies. Dans mes bêta-lecteurs & correctrice, une seule souffrait de TCA. L’une de mes bêta-lectrices m’a dit que je l’avais sincèrement aidé puisqu’elle s’est toujours sentie mal dans sa peau et ça l’a aidé dans son rapport au corps. Une autre Bêta-lectrice m’a dit qu’elle aimait beaucoup les romans d’histoire vraie, qu’elle a apprécié l’authenticité du témoignage. Une de mes correctrices m’a dit qu’elle a beaucoup appris sur la maladie, qu’elle ne s’imaginait pas tout le combat que c’était. Donc voilà, c’est vraiment un roman ouvert tout public.

Qu’est-ce qui a été le plus difficile à écrire ?

Alors, il a eu pas mal de choses difficiles à écrire. Et en fait, le plus dur n’était pas tant au moment de l’écriture, c’était dans la phase de relecture & d’amélioration. Parce que c’est à ce moment-là que j’ai pris conscience que des proches allaient lire ça. Et ce qui est difficile, c’est vraiment la peur du jugement, la honte, la peur d’être incomprise encore une fois, alors que j’en suis sortie. Mais dans mon livre, j’ai vraiment parlé sans filtre, avoué des choses que j’ai faites quand j’étais malade et dont je ne suis pas fière. J’explique toutes ces choses que j’ai faites et dont des personnes ignorantes des TCA pourraient qualifier de “fou”.

Ce qui a été difficile aussi, c’était de parler de ma relation avec ma mère. C’est un sujet assez récurrent tout de même, et j’avais toujours peur de dire des choses qui pourraient lui faire mal, parce que je savais qu’elle allait lire le livre. Et puis j’ai un chapitre que je déteste. J’ai relu mon livre une vingtaine de fois, peut-être même plus, pour l’améliorer, etc. Et à chaque fois que j’arrivais sur ce chapitre, je me disais “oh noooon”. Et non pas parce qu’il est plus mal écrit que les autres, mais parce qu’il est douloureux, dérangeant pour moi. Ce chapitre s’appelle d’ailleurs “profondeurs abyssales”, c’est un chapitre où je parle d’un trauma d’enfance et donc voilà, c’est pas simple, évidemment… même après tout le travail que j’ai fait dessus.

Te replonger dans ces moments si douloureux ne t’as pas trop perturbé ?

Ça dépend quand. Lorsque je l’ai écrit en 2020, je ne le savais pas, mais je n’étais pas totalement guéri. Et quand je passais ma journée à écrire, je me plongeais dans les mécanismes de la maladie. Et une fois ma journée d’écriture terminée, j’avais du mal à faire la part des choses, entre mon “passé” et le présent. Par contre, quand j’ai repris l’écriture en 2023, ça a été beaucoup mieux car j’avais eu une coupure, un vrai recul sur la maladie, j’étais guéri. Donc ça ne m’impactait pas vraiment. Sauf pour le chapitre “Profondeur abyssale”…

Est-ce que tu as absolument tout dit ?

Elle est intéressante cette question, parce que justement, comme pendant presque deux ans j’ai noté toutes mes idées, j’avais un nombre incalculable de choses à dire. Mais, le but c’est pas de TOUT dire sans oublier le moindre détail. Et d’ailleurs, parfois j’ai des souvenirs où je me dis “mince, je l’ai pas dit ça dans mon livre”. Mais c’est pas grave parce que personne ne va le lire en se disant “elle a oublié de parler de tel souvenir”, en réalité, il n’y a que moi qui ai tous ces souvenirs en tête. Et je pense que justement, il faut savoir s’arrêter tant que le ou les messages principaux que je voulais faire passer y sont consignés.

Mais par contre, j’ai parlé de toutes les dimensions de la maladie que j’ai traversée : la phase où je tombe dedans de façon implicite, la phase de lune de miel où je suis à moitié dans le déni, les phases où je mets en place pleins de choses, celles où je sombre totalement, les phases de compulsions alimentaires & de faim extrême, la phase où je reprends du poids, la dimension vie sociale & rapport aux proches, la dimensions rapport à mes parents et surtout à ma mère, le dimension psychologique avec le gros travail que j’ai fait, la relation de couple avec un trouble alimentaire, la dimension où j’en sors et où je suis nostalgique, la phase de quasi-guérison, la rechute, la guérison totale… Bref, je parle de tous les aspects que j’ai traversés.

Est-ce que tu as rencontré des difficultés ?

Alors, honnêtement, j’ai rencontré pas mal de difficultés, plus que ce que je n’aurais imaginé.

Alors, au niveau de l’écriture, j’ai déjà parlé de mes difficultés. Mais c’est vrai que c’était un gros travail de recherche et de prise de recul que j’avais fait finalement au fil de ma guérison, à travers mes séances de psy, à travers des conversations avec mes proches… ça m’a demandé une vraie organisation chronologique au niveau de toutes mes notes. Mais c’est parce que j’ai choisi de faire un roman un peu « prise de recul », je ne voulais pas simplement relater les faits, je voulais plus de profondeur, inviter à la réflexion en fait.

Une autre difficulté, c’est de mettre un point final. Parce que justement, on se dit toujours qu’on peut mettre telle chose, telle autre chose. Et puis, mettre un point final sur un projet que tu as commencé plusieurs années avant et qui occupe ton esprit pendant des mois, ça fait peur. En fait, c’est comme lorsqu’on guérit des TCA d’ailleurs, ça fait peur de se confronter au vide que ça va faire. Bah là, c’était la même chose pour moi. Je savais que du moment où j’allais mettre un point final, je n’avais jamais été aussi proche de la fin, j’allais mettre le point final de mes années de TCA. Donc ce petit point final, il a représenté beaucoup pour moi, et ça n’a pas été facile de le faire.

Une très grande difficulté, ça a été la phase d’optimisation. En fait, quand on met le point final, j’ai eu autant de temps d’optimisation que d’écriture. Donc c’est à dire que j’ai eu tous les retours des bêta-lectrices, je n’en ai pas eu d’énormes, mais il fallait faire des modifications. Ensuite, avec les correctrices, j’ai eu de nombreuses choses à améliorer : en fait c’est vraiment trouver LE bon mot pour exprimer ce que je veux dire ; mais tout ça, sans répétition, sans alourdir, sans enlever l’essence de ce que je veux exprimer, etc. Et ça c’est un gros gros travail. Mais j’ai fait énormément de progrès au niveau de ma syntaxe. Après, tout ça, c’est quelque chose que tu sous-traites normalement à une maison d’édition, mais j’ai fait le choix de m’autoéditer.

Une autre chose d’ailleurs que j’ai faite moi-même, mais qui est normalement faite par ton éditeur, c’est la mise en page. La mise en page d’un livre c’est spécifique, donc j’ai dû d’abord me renseigner, apprendre et ensuite faire moi-même. Et ça c’était très long, j’ai fait plein de tests d’impression pour voir les rendus de police, de marges, etc.

Très grosses difficultés que j’ai eues également, c’était les 1000 émotions par lesquelles je suis passée haha. Au plus je me rapprochais de la date, au plus j’avais des émotions intenses et très énergivores. J’ai eu des centaines de doutes, de peurs. J’avais peur du jugement, des critiques. Et surtout de la part de mes proches, parce que je dévoile des phases très intimes de ma vie tout de même. Donc le pire, ce n’est pas les gens que je ne connais pas personnellement, c’est vraiment celles que je côtoie régulièrement. Et j’ai certaines personnes dont j’ai sincèrement peur qu’elles le lisent. Parce qu’évidemment, sur certains événements, j’ai ma propre vision des choses, différentes d’autres acteurs de ma famille. Donc j’ai peur de leurs points de vue qu’ils ne comprennent pas le mien. Et j’ai aussi peur que des proches changent leur regard en négatif sur moi à cause de ce que j’ai pu faire durant mes TCA, qu’ils ne comprennent pas en fait que j’étais malade. Ensuite, j’ai un côté perfectionniste donc forcément, je chipote sur énormément de choses. Par exemple, le titre de chacun de mes chapitres a été ultra pensé. Mais après je me suis prise la tête sur la couverture, mon titre, le nombre de mots, la mise en page, la date de publication, ma communication, etc. Eh oui puisqu’encore une fois, comme je m’auto-édite, je fais moi-même toute la communication autour. Alors j’adore ça, c’était d’ailleurs l’une des raisons pour laquelle j’ai choisi l’auto-édition parce que j’adore ce domaine, créer des contenus, des visuels… mais c’est tout de même beaucoup de boulot. J’avais aussi peur de ne pas avoir bien fait mon livre, puisque j’ai fait le choix de ne lire aucun roman autobiographique dans les TCA, pour ne pas être influencé justement. Mais en fait, c’est débile parce que chacun a son propre parcours, donc je ne peux me baser sur aucun critère pour dire si mon livre est bien fait ou non à ce niveau-là.

Le fait de lire, relire… ce n’était pas simple parce que c’était une lecture émotionnellement difficile dans le sens où quand je relis les passages, j’ai les images associées qui arrivent dans ma tête, où je me souviens et c’est assez dur ça.

Donc voilà, comme vous pouvez le voir j’ai eu beaucoup de difficulté haha

Et quelque chose qui est très dur aussi, c’est le dernier mois avant la publication. Au plus tu t’approches de la date fatidique, au plus tu doutes. C’était terrible. Je relisais des passages, je trouvais ça nul, je voulais changer tel mot, j’avais peur de pas avoir bien fait, etc. Et mes correctrices me rassuraient et m’ont dit que c’est quelque chose de très commun, et que même certaines personnes, une fois leur livre terminé et corrigé, prêt à être publié… finalement ne le publiait pas. Donc c’est quelque chose de normal. Ce qui m’a rassuré, c’est que je n’ai eu que des retours positifs, que ce soit des bêta-lecteurs et correctrices. Donc je me suis dit, “allez Mathilde, tu vas pas faire demi-tour maintenant. Avance, et tu verras. Au pire, il n’y a rien de grave”. Donc j’ai tenu, mais je vous assure que le volcan du stress était en irruption, à son apogée en moi haha.

Est-ce que ça t’a coûté de l’argent ?

Alors oui, encore une fois notamment parce que j’ai voulu faire les choses bien, que j’ai choisi aussi de m’autopublier, donc forcément je dois assumer des coûts qui sont d’habitude pris en charge par une maison d’édition.

Ça a été un long questionnement, car c’est un investissement que je ne suis pas sûre de récupérer puisque lorsque tu vends un livre, tu as peu dans ta poche, il y a les frais d’impression et aussi la commission de la plateforme d’édition. Même si ça reste toujours beaucoup plus que si tu passes par une maison d’édition, c’est peu, donc je ne sais pas si je le rentabiliserai.

Mais je n’ai pas écrit ce livre pour l’argent, je l’ai fait parce qu’il représentait beaucoup pour moi. C’est le plus gros projet de ma vie pour l’instant, et je voulais donc vraiment avoir zéro regret. Donc j’ai investi en tout un peu plus de 1100€, entre les frais de correctrices et de graphiste, et des outils dont j’ai eu besoin pour la communication.

Est-ce qu’il sera disponible en librairie ?

Alors, autour de chez moi, à Lyon, je vais aller en démarcher. Mais par contre, dès que je dois envoyer un livre en librairie par livraison, c’est compliqué. Encore une fois, étant donné que je suis à mon compte, j’ai tous les frais à ma charge. La librairie doit se prendre une part, ce qui est normal. Et en ajoutant en plus les frais de livraison, il me reste zéro. Pire, je dois payer pour qu’on ait mon livre… Donc je ne peux pas me permettre de perdre de l’argent :/ Donc malheureusement, non. 

- Roman autobiographique -

L'anorexie, mon bouclier mortel

Découvre tout mon combat contre les troubles alimentaires dans mon livre témoignage sur l’anorexie. Je te raconte tout mon combat, du moment où je suis tombée dans la maladie jusqu’à ce que j’en sorte totalement.

Pour terminer, je voulais vraiment dire qu’écrire mon roman autobiographique a été une expérience incroyable. J’ai beaucoup appris, tant au niveau personnel que professionnel. J’encourage vraiment toutes les personnes qui veulent écrire parce que c’est réellement bénéfique, thérapeutique, il y a des études qui le prouvent. Même sans se dire que ça sera publié, même si c’est que pour vous, que pour vos proches.

Tu souhaites recevoir un shot de bienveillance et de motivation pour ta guérison chaque semaine ?

Inscris-toi à ma newsletter pour des conseils exclusifs (PS :  J’ai des cadeaux pour toi 🤗)

Articles récents

Laisser un commentaire