Faire face à la culpabilité après avoir mangé

Faire face à la culpabilité après avoir mangé

Faire face à la culpabilité après avoir mangé

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Je suis presque certaine qu’il vous est déjà arrivé d’avoir culpabilisé après avoir mangé un aliment que vous qualifiez de mauvais. Mais si, rappelez-vous la fois où vous vous êtes dit « Punaise, je n’aurais pas dû avaler ces chips… » « Si je reprends du gâteau, il faudra que j’aille faire une bonne séance de sport pour éliminer » « Je n’aurai pas jamais dû prendre ce pain »… 

Dans cette article, je vais vous expliquer d’où vient cette culpabilité et comment y faire face.

Tout le monde a déjà culpabilisé vis-à-vis d’un aliment

Malheureusement, la nourriture est assimilée dans de plus en plus de cas comme notre ennemi plutôt qu’un allié qui permet à notre corps de vivre. Beaucoup trop de personnes ont une vision dichotomique des aliments : c’est-à-dire que c’est soit bon ou mauvais, soit bien ou mal. Et si l’aliment est jugé comme mauvais, alors la culpabilité apparaît. C’est un schéma tellement ancré dans notre esprit qu’il en devient naturel. Et le pire, c’est que manger un “mauvais” aliment est considéré comme un échec, un manque de volonté dans notre société. On en devient ainsi faible de ne pas avoir réussi à résister. On se sent coupable : coupable d’avoir mangé un aliment qui est soi-disant “mauvais”. Avoir le sentiment de culpabilité après avoir blessé quelqu’un, ça me semble normal. Mais coupable d’avoir mangé… Un besoin naturel du corps humain… Comment a-t-on fait pour en arriver là ?

À quoi est due cette culpabilité ?

Pour faire face à la culpabilité alimentaire, il faut d’abord comprendre d’où vient cette culpabilité initialement.

Vous allez penser que j’ai une dent contre la société et les médias, mais une fois de plus, je vais vous répondre qu’à l’origine, ce sont de fausses idées de la société qui sont véhiculées par les médias.

C’est bien simple, j’ai presque envie de vous lancer le défi de passer une journée sans voir une allusion aux aliments qui sont bons ou mauvais. Je suis presque sûre que vous entendrez une publicité prônant un nouveau régime à base de jus detox et de produits 0 %. Sous-entendu, les produits 0 %, les fruits et légumes sont les seuls aliments bons pour maintenir la ligne. Je suis certaine que vous lirez également un post sur Instagram ou Facebook d’un ami qui associera la culpabilité de la nourriture avec son repas posté en photo avec un commentaire du style « j’ai explosé le compteur de calorie là ! ». Ou encore un influenceur qui publie une photo de sa glace avec une légende telle que « Après mon footing de 30 minutes, je peux enfin me permettre ma glace ».

Tous ces exemples, vous y avez déjà forcément été confronté. Ils sont tous fondés sur des croyances alimentaires que la société nous a inculquées. Et nous avons transformé ces croyances sous forme de règle à respecter dans notre alimentation, parfois inconsciemment.

C’est difficile de ne pas culpabiliser quand rien qu’en parcourant ton fil d’actualité Instagram, tu as l’impression que c’est facile de l’atteindre cette perfection. On en oublie que les photos sont plus souvent illusoires que réelles. On se compare sans cesse à cette fille ultra mince, qui n’a l’air d’avoir aucun problème pour manger  ”healthy” et qui en plus de ça ne semble pas louper une seule séance de sport dans sa semaine.

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À travers la télévision, les réseaux sociaux, les magazines… on nous éduque à étiqueter les aliments comme mauvais ou bons pour nous. Et d’ailleurs, notre catalogue d’aliments “mauvais” augmente au fil du temps… (viande rouge, gluten, produits laitiers, le sel…) La société nous inculque l’idée que pour avoir le corps que vous souhaitez, vous devez uniquement vous nourrir d’aliments “bons” dans la quantité qu’elle vous aura indiqué. Ainsi, lorsqu’on voit ce gâteau au chocolat sur la table, on a comme une alarme rouge qui se déclenche dans notre tête nous alertant « Attention, ceci est un aliment mauvais ». Et l’on a cette fichue impression que si l’on en mange une part, on grossira presque à chaque bouchée tellement c’est “interdit”.

On nous a conditionné à l’idée qu’introduire de la nourriture qui nous fait plaisir dans notre alimentation est mauvais (pâtisserie, fromage, dessert, sucrerie, frites, etc.). Et si l’on cède à nos envies, on nous fait se sentir mal, se sentir comme quelqu’un d’indigne. À croire qu’un simple “faux mouvement”, que serait celui de manger un produit qui nous procure de la satisfaction, remettrait intégralement en question la vie d’une personne. Non, vous n’êtes pas horrible, dégoutant(e), bête, sans volonté, faible… et j’en passe parce que vous avez mangé ce chocolat ou ce plat que vous désirez tant. Ça, c’est le discours d’une industrie manipulatrice du régime de plus de 70 milliards d’euros.

Attention à ne pas faire d’amalgame. Je ne dis pas qu’il faut simplement se nourrir de cookie, de dessert, de glace, de fritures, de sauces et de fromage. Je parle bien de se faire plaisir lorsqu’on en ressent l’envie tout en respectant son corps et sa santé. Je parle d’adopter une alimentation flexible, ce qui correspond généralement au fameux 80/20 qu’on entend partout : 80 % d’alimentation équilibrée et 20 % d’aliments plaisirs.

Être constamment en train de culpabiliser après avoir mangé certains aliments peut marquer le début d’un trouble alimentaire. Quand bien même ce dernier n’est pas diagnostiqué en tant qu’anorexie ou boulimie, il faut rester en alerte quant à ce genre de pensée obsédante. Si la culpabilité occupe tellement votre esprit au point que d’autres piliers de votre vie en pâtissent (vie sociale, repas de famille, restaurant entre amis ou en couple…), que vous en arrivez à oublier le plaisir réel de votre aliment, c’est qu’il y a un travail psychologique à faire.

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La culpabilité chez le trouble alimentaire

Les troubles du comportement alimentaire (TCA) vont venir augmenter la culpabilité de manger. Les personnes souffrant de TCA vont culpabiliser d’avoir répondu à leur besoin. Les personnes anorexiques, boulimiques, orthorexiques… vont chercher à éviter ce sentiment de culpabilité tout simplement en ne s’alimentant plus avec les aliments qui leur font peur, ou en compensant par des comportements destructeurs. Après avoir avalé un aliment que vous étiquetez de mauvais, vous n’arrivez pas à profiter pleinement de votre journée. Vous êtes constamment en train de ruminer, de planifier comment vous pourrez compenser pour remettre le compteur calorique à zéro : par le sport, la restriction, la purge…

Je connais trop bien ces comportements compensatoires puisque je les ai utilisés pendant quatre longues années. Je ne pouvais pas rester assise sur ma chaise après avoir mangé, je ressentais le besoin de bouger, il fallait que j’aie cette impression d’éliminer ce que je venais de manger. Je n’arrivais pas à continuer ma journée comme-ci de rien était sans avoir planifié plus tard de contre-balancer mon apport journalier par du sport ou une restriction au prochain repas. Mais c’est pourtant lorsque j’ai enfin arrêté ces compensations que j’ai pu en partie me libérer des troubles alimentaires.

La culpabilité va accroître la restriction, or, comme je l’ai expliqué dans l’article sur les compulsions alimentaires, la restriction multiplie les pensées envers les aliments que l’on s’interdit, augmentant ainsi la frustration. Et c’est cette frustration qui va justement entraîner les compulsions alimentaires, et consolider la culpabilité par la suite.

Le fait de “céder” à la tentation de nos aliments plaisirs ne doit pas être considéré comme un échec. Non, vous n’êtes pas un(e) incapable qui n’a aucune volonté. Vous êtes seulement humain. Et l’Homme est conçu de la sorte, une partie spécifique de son cerveau réagit très fortement à la restriction. Nous sommes attirés par ce qu’on se proscrit. Et vous ne pouvez pas lutter contre votre fonctionnement. C’est quelque chose que vous devez accepter, car vous ne pouvez pas le changer. (C’est d’ailleurs la première leçon de vie que j’ai tirée de mon anorexie) Il ne sert donc à rien de se restreindre ni de s’interdire des aliments. Je sais bien que c’est plus facile à dire qu’à faire. Je ne blâme personne qui culpabilise. Je comprends et moi-même je culpabilise encore parfois.

J’ai une image en tête qui me fait sourire et qui m’aide à me dire que personne ne peut lutter contre le naturel : Avez-vous déjà vu un loup en pleine course vers sa proie et s’arrêter net en se disant qu’il devrait faire attention à sa ligne, et se restreindre à l’approche de l’été pour frimer et draguer ses amis les coyotes ? Non, tout simplement parce qu’il suit son instinct naturel qui est de chasser pour se nourrir. Tout comme les animaux, la restriction ne fait pas partie d’un comportement originel pour notre corps. C’est d’ailleurs pour cela que le corps va compulser, réduire sa concentration mentale, diminuer sa force physique face à la restriction.

La culpabilité lors de la rémission

La culpabilité est omniprésente pendant la phase de rémission de notre trouble alimentaire. Pire : C’est un outil de notre trouble lui-même pour nous tenter de nous ramener à nouveau entre les griffes de la maladie. La culpabilité a le pouvoir de nous faire rechuter. Mais bonne nouvelle ! Vous êtes plus forte qu’elle et vous ne lui laisserez pas la possibilité d’exercer son pouvoir.

Je vais quand même rester honnête avec vous et vous avertir que ce n’est clairement pas facile de lutter contre la culpabilité. Vous aurez de la culpabilité d’avoir bien respecté le plan alimentaire que vous avez établi avec vos soignants. Vous culpabiliserez de réussir à ne plus faire de sport de façon intensive. Vous éprouverez beaucoup de culpabilité de regagner du poids. Mais c’est en suivant le plan alimentaire, en limitant vos dépenses physiques et en regagnant du poids que vous serez sur la bonne voie pour guérir. Dites-vous que si vous culpabilisez, c’est que vous sortez de votre zone de confort et que c’est pour ça que votre trouble n’est pas content. Vous êtes donc sur le bon chemin. Rappelez-vous que pour guérir, il faut faire le contraire de ce que votre trouble alimentaire veut que vous fassiez. Et petit à petit la culpabilité diminuera jusqu’à disparaître au plus vous avancerez sur le sentier de la rémission. Mais rassurez-vous, c’est normal de toujours ressentir de la culpabilité pendant votre phase de rétablissement.

Mes conseils pour se débarrasser de la culpabilité :

Je vais être transparente avec vous, les conseils que je vais vous donner ne vont pas être magiques. Il faut du temps et de la répétition dans la pratique de ces exercices pour que la culpabilité disparaisse totalement. Cela peut prendre un certain laps de temps : des mois voire des années. Mais manger sans culpabiliser coûte que coûte c’est comme vivre à nouveau.

Aucun aliment n’est exclusivement bon ou mauvais. Une part de gâteau n’est pas mauvaise. Mais une part de gâteau matin, midi et soir pendant un mois, ça devient néfaste ce n’est pas le gâteau qui est mauvais, c’est la façon dont il est consommé. Les légumes sont “healthy”. Mais si vous ne vous nourrissez que de légumes, vous souffrirez de ballonnements et de problèmes de transit. Encore une fois, ce qui cause ces désagréments est l’absorption excessive des légumes.

Ne vous focalisez pas sur un aliment en particulier, l’équilibre se fait sur la semaine et même sur le mois.

Lorsque vous êtes en train de manger votre aliment plaisir et que vous vous dites « je n’aurai pas dû… » « Ce n’est pas bien ce que je viens de faire… », reconnaissez d’abord que vous êtes en train de vous juger dû à une croyance alimentaire. En avoir conscience est déjà une première étape primordiale. Ensuite, vous pouvez essayer de voir d’où provient cette croyance : est-ce que c’est ce que vous avez lu sur internet dans des articles minceurs ? Est-ce que c’est ce que vous avez entendu dans la pub prônant un nouveau régime ? Prenez conscience que c’est une croyance alimentaire que la société vous a inculquée, mais qu’une croyance ne représente pas la vérité.

Cet exercice est très difficile je le sais, mais il est très efficace. J’ai moi-même pris énormément de temps pour l’appliquer. La thérapie de l’exposition consiste à faire face à ces aliments peurs tout simplement en les mangeant. S’exposer à ses aliments « fear food » est effrayant, mais c’est comme ça que vous diminuerez petit à petit votre culpabilité face à ces aliments-là. Me concernant, j’avais écrit une liste de tous les aliments que je craignais. Je les ai par la suite numérotés en partant de celui qui me faisait le moins peur à celui que je redoutais le plus.

 Cet exercice est très difficile, je vous conseille ainsi de commencer par celui qui vous fait le moins peur, celui dont vous vous sentez prêt à manger. Par exemple, moi mon premier aliment qui générait le moins d’angoisse chez moi était le saumon. J’en ai mangé une première fois sans compenser ni avant ni après. Puis une deuxième fois, et une troisième fois. Et au fil du temps, je ressentais de moins en moins de culpabilité. Donc je pouvais barrer le “saumon” de ma liste. Je prenais le temps dont j’avais besoin. Pour certains aliments il m’a fallu quelques jours, pour d’autres j’ai pris plus d’un mois avant de le consommer sans culpabiliser ni compenser. Le muffin au chocolat est l’aliment dont j’ai pris le plus de temps à manger sans culpabiliser. J’ai commencé à m’exposer à cet aliment en juin 2018 et ce n’est qu’en décembre 2019 que j’ai enfin réussi à le manger sans culpabiliser ni compenser. Pour vous dire qu’il faut vous laisser du temps et continuer de vous y confronter pour vaincre la culpabilité. 

Si cela peut vous rassurer, programmez dans un premier temps le repas, l’heure et le jour où vous allez prendre votre aliment “fear food”, cet aliment qui vous fait peur. Moi au début je me prévoyais un “fear food” par semaine. Certaines semaines, je parvenais à le surmonter, et d’autre semaine je n’y arrivais pas. Mais ce n’est pas grave, ne vous brusquez pas. L’important c’est de vous sentir prêt. Il ne faut pas vous forcer, il faut que ça vienne de vous.

Je sais à quel point c’est difficile. Comme je vous l’ai déjà souvent dit, moi-même j’ai compensé pendant longtemps pour éviter la culpabilité. Mais comme je l’explique dans mon schéma plus haut, la restriction va amener à l’obsession de vos aliments interdits. Vous finirez par les manger, parfois sous forme de compulsion, car votre corps est en mode “famine”, et ainsi la culpabilité va être plus forte. C’est donc en cessant la restriction et les comportements compensatoires que vous pourrez éloigner l’entretien de la culpabilité.

Peut-être que sur le court terme c’est ce qui vous aide à vous sentir mieux. Mais sur le long terme, vous vous retrouverez prisonnier(e) dans un cercle vicieux de compensations-compulsions-culpabilité.

Vous savez que la culpabilité arrive souvent après avoir mangé ce qui vous fait peur. Ainsi prévoyez de vous occuper l’esprit juste après vous y êtes confronté. Par exemple, vous pouvez demander de manger avec quelqu’un d’autre si cela vous aide pour ensuite continuer de discuter avec cette personne, de tout sauf ce que vous venez de manger. Ou alors, vous pouvez planifier un FaceTime avec un ami, ou simplement un appel classique. Vous pouvez prévoir de regarder votre série préférée, de colorier un mandala, d’écrire dans votre journal… Le but est d’éviter de ressasser les idées et de ne pas écouter la voix de la culpabilité.

Paradoxalement et malgré ce que beaucoup de gens pensent, les troubles alimentaires n’ont souvent rien avoir avec la nourriture. Il s’agit davantage de contrôler un élément de sa vie pour ordonner le chaos dans sa tête et son esprit, issu d’un traumatisme conscient ou inconscient auquel la personne a été confrontée dans son existence. Me concernant, l’anorexie a été un moyen pour moi de n’être presque plus visible et donc de ne plus attirer le regard des hommes. Parallèlement, au plus j’étais maigre, au plus mes proches étaient inquiets pour moi. Dans le fond, ce devait être ma façon de leur montrer que je souffrais intérieurement. Enfin, à mesure que je perdais du poids, j’augmentais le contrôle sur ma vie qui me permettait d’apaiser toutes mes peurs. C’est en travaillant sur mes angoisses, en communiquant avec ma famille, en travaillant sur mon corps et mon rapport avec les hommes que j’ai réussi également à me détacher de l’anorexie.

Ce que je veux dire par là, c’est que la culpabilité que vous ressentez vis-à-vis de ce que vous avez mangé n’est pas le vrai problème. Le souci est certainement plus profond, et c’est en incluant une thérapie où vous travaillez sur vos émotions, sur les causes de votre anorexie, que peu à peu, l’anorexie s’affaiblira et ses symptômes pareillement, notamment la culpabilité de manger.

Je vous ai préparé comme une fiche que vous pouvez télécharger dans mon kit de guérison. Vous pourrez lire et relire ces phrases sensées pour vous aider lorsque vous ressentirez un sentiment de culpabilité.

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3 commentaires

Bonjour

Merci, merci infiniment pour votre article
J’aime beaucoup les phrases à lire que vous avez mises en pdf
Continuez ainsi et bravo
Cela m’a fait du bien et je me suis senti moins seule

Merci, ça fait beaucoup de bien

Merci beaucoup, vos phrases aident énormément. Je ne crois pas souffrir d’un trouble alimentaire, mais quasiment. J’ai souvent de la culpabilité après avoir mangé ou bu quelque chose, comme un chocolat chaud. Je suis en sous-poids depuis ma naissance et là j’ai perdu (involontairement) 10 lbs depuis 2 mois à cause que l’école a recommencé et que je fais plus de sports. J’essaie d’en reprendre. Pour l’instant, je suis passé de 74 lbs à 76 lbs en une semaine ! C’est bien je trouve. Mon objectif est 80 lbs. Par contre, je culpabilise lorsque je mange certains aliments. J’ai arrêté de mangé du fast-food ou bien des collations contenants trop de sucres, car cela me donnait des maux de ventre extêmes, mais quand je mange quelque chose qui sort de mon quotidien je culpabilise. Lire cet article m’a fait comprendre que cela pourrait commencer un trouble alimentaire et ca m’a fait peur. Je vais faire un effort pour accepter de petites gâteries de temp en temps… ce qui va être difficile si on considère mon estomac fragile. Bref, j’espère que je ne suis pas anorexique… vraiment… ca me fait vraiment peur.

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