La peur de prendre du poids : pourquoi et comment la surpasser

La peur de prendre du poids, de reprendre du poids… C’était dans mon combat, la peur qui me semblait la plus terrifiante. Mais en même temps, c’était aussi la peur indispensable et essentielle sur laquelle je devais travailler pour me sortir de mes troubles alimentaires.
Et je pense que pour beaucoup, c’est la même chose.
Déjà , je viens d’écrire « peur de prendre du poids, de reprendre du poids… ». Il y a une distinction qui est souvent faite, et que je vais expliquer.
La peur de reprendre du poids : qu’est-ce que c’est ?
Je vais commencer par donner la définition que l’on retient quand on souffre de trouble alimentaire. Et je vais te démontrer qu’il y a une différence avec la réelle « définition ». Je dis souvent que lorsqu’on souffre d’un trouble alimentaire, sa réalité est biaisée. Bah là , ça va bien le démontrer.
ZĂ©ro jugement quand je dis ça, parce que moi-mĂŞme, quand j’étais malade, je rĂ©pondais Ă travers les arguments de mon trouble alimentaire plutĂ´t qu’avec des arguments raisonnĂ©s.Â
Donc si on demande à une personne souffrant de TCA, qu’est-ce que la reprise de poids. Ce serait « Un processus de récupération faisant référence à un individu qui atteint un poids sain POUR LUI ». Alors évidemment, la personne ne répondrait pas cette définition exacte mais c’est dans l’idée. Ce que je veux souligner ici, c’est que souvent, quand on souffre d’un TCA, on associe la reprise de poids à un poids « sain » selon SOI.
Donc ça veut dire que souvent, la personne dans sa reprise de poids, elle va se fixer un poids Ă atteindre qui est SAIN selon ELLE. Et pour dĂ©terminer ce poids, elle se base souvent sur l’IMC. Or, j’ai fait un article sur l’IMC. Et justement, dedans j’explique pourquoi il faut vraiment pas se baser sur l’IMC, ni mĂŞme qu’il ne faut pas se baser sur un objectif de poids. Alors, comme j’ai dĂ©diĂ© un article Ă cette explication, je ne vais pas revenir dans le dĂ©tail. Mais grosso modo, ton corps nait avec un poids de forme gĂ©nĂ©tiquement programmĂ©. Et donc tu ne peux pas dĂ©terminer de toi-mĂŞme, selon des calculs, le poids que ton corps doit atteindre. Parce que justement, la reprise de poids, c’est atteindre un poids qui est bon mais pas selon TOI, selon TON CORPS. Selon les besoins de ton corps.Â
Toujours, si on demande à une personne souffrant d’un TCA ce qu’est la reprise de poids, la personne peut répondre « C’est reprendre un poids que tu es capable de maintenir sur le long terme ». Et là aussi j’émets une distinction avec la définition plus réaliste (que je donnerai par la suite). Ce n’est pas un poids que TU es capable de maintenir sur le long terme, c’est un poids que TON corps maintient NATURELLEMENT sur le long terme.
La différence elle est où ?
La diffĂ©rence elle est dans le fait que ton TCA peut te persuader que c’est ton poids « sain »/ « santé » parce que tu le maintiens sur le long terme. Mais Ă quel prix ? Parce que si le poids que tu fais, que tu maintiens sur le long terme est le rĂ©sultat d’actions de compensation & de restriction… Ce n’est absolument pas un poids santĂ©.Â
Donc je te redonne la définition d’un point de vue maladie : « Processus de récupération faisant référence à un individu qui atteint un poids sain pour lui. C’est un poids qu’il est capable de maintenir sur le long terme ». Et maintenant, la définition d’un point de vue guérison : « Processus de récupération faisant référence à un individu qui atteint un poids sain pour lui, c’est-à -dire répondant aux besoins de son corps. C’est un poids que son corps maintient naturellement sur le long terme ». Et quand je dis les besoins de son corps, ce n’est pas que nutritionnel, c’est aussi respecter quand son corps est fatigué, donc se reposer.
Bon, voilà pour le côté théorique. Peut-être que tu t’es rendu compte que ta définition à toi est plus proche du point de vue maladie. Peut-être qu’à l’inverse, tu as pris conscience que tu es plus sur la définition réelle. Ça va vraiment dépendre de où tu en es dans la guérison, si tu vis une période compliquée en ce moment, etc.
Et ne te juge pas si ta dĂ©finition est plus proche du cĂ´tĂ© maladie. Ça se fait petit Ă petit d’accepter que son poids de forme est un poids que l’on ne contrĂ´le pas, qui correspond aux besoins du corps et pas aux exigences du TCA, des standards de beautĂ©.Â
La peur de reprendre du poids v/s la peur de prendre du poids ?
La distinction, si on peut en faire une, selon moi c’est que :Â
- Peur de reprendre du poids : c’est quand ton TCA se dit « ok, il admet que tu as quand mĂŞme du poids Ă reprendre mais tu en es tout de mĂŞme terrifiĂ©e ».Â
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- La peur de prendre du poids : c’est soit quand selon ton TCA, tu n’as plus de poids Ă prendre (mĂŞme si en rĂ©alitĂ©, tu n’as pas atteint le poids de forme qui correspond Ă ton CORPS (et pas Ă toi). Ou alors, c’est quand tu as peut-ĂŞtre atteint un poids oĂą ton corps est bien mais mentalement, tu as toujours cette peur terrifiante de prendre du poids. Et l’important, ce n’est pas le poids que tu fais, c’est la peur que tu as. Parce que je le rappelle, les troubles alimentaires c’est des maladies MENTALES, pas physiques.Â
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Ce que je veux dire, c’est que peu importe si tu as peur de reprendre du poids ou peur de prendre du poids : il faut le travailler. Parce que rester avec cette peur te maintient forcĂ©ment plus ou moins dans les mĂ©canismes de restriction / compensation ; peut-ĂŞtre mĂŞme dans le cercle vicieux compulsion-restriction. Et rester dans ces mĂ©canismes, c’est s’exposer Ă un risque de rechute, ou de rester dans une quasi-guĂ©rison. Je parlerai de la quasi-guĂ©rison dans le prochain article d’ailleurs.Â
5 raisons pour lesquelles c’est indispensable de travailler sur ta peur de prendre/reprendre du poids
DĂ©jĂ , il a tous les dangers physiques qu’il existe de vivre dans un corps dĂ©nutri. Mais je vais pas les lister parce que je veux rĂ©pondre Ă la question avec des rĂ©ponses qui concernent tout le monde, peu importe ton poids. Ça Ă©vitera Ă ton trouble alimentaire de te dire « non mais toi ça te concerne pas » alors qu’en rĂ©alitĂ© ça te concerne.Â
Mais voilĂ 5 bonnes raisons :
#1 - Pour ĂŞtre toi.
Parce que peut-être que tu penses que c’est toutes tes actions, réactions, pensées actuelles c’est TOI. Mais NON, enfin je veux dire, pas toujours.
Je m’explique : C’est vraiment toutes les pensées de ton TCA qui font qu’à terme, tu peux être une personne constamment irritée, sur la défensive, qui a peu de tolérance, qui prend tout mal, qui parle mal à tes proches… Peut-être même que tu leur mens pour pouvoir t’assurer de ne pas manger un certain aliment ou pour t’assurer que tu vas bien pouvoir faire ta séance de sport.
Toute cette obsession sur ton corps, ton poids, ton alimentation… fait que tu n’es plus vraiment toi. Je n’aimais vraiment pas la Mathilde malade. Surtout avec mes proches « proche » : soit mes parents, mes frères & sœurs. Après, je ne me permettais pas avec les autres. Mais avec eux, je mentais, je les rejetais, je les engueulais pour un rien, je n’acceptais rien de ce qu’ils me disaient, je les culpabilisais pour mon mal-être… Franchement, ça me fait mal de me souvenir que j’ai été comme ça. Mais la réalité, c’est que ce n’était pas moi. Je ne suis pas cette Mathilde et j’ai pu retrouver en guérissant la Mathilde attentionnée, proche de sa famille, qui aime leur faire plaisir, partager de beaux moments avec eux. Donc retrouver le vrai toi, c’est une énorme raison pour travailler sur ta peur de prendre du poids.
Parce que quand tu es comme ça, c’est difficile d’apprendre à t’aimer.
#2 - Pour retrouver ta vie sociale
Ces obsessions sur la nourriture, sur ton poids sur ton corps… Elles ont tendance à t’isoler. Tu vas refuser des sorties, des weekends, des soirées. Tu vas de surcroit t’éloigner de tes proches, de ta famille, de tes amis. Peut-être que du coup, tu ne profites même pas de ta vie étudiante (c’était mon cas…).
Même si tu as l’impression qu’être seul t’apaise : c’est un LEURRE. Oui, sur le moment même, ça t’apaise. Mais sur le long terme, tu te coupes de ta vie.
Je t’assure qu’en t’ouvrant aux autres, tu t’ouvres à de la vie, du bonheur, des moments de partage, d’échange. Tu t’ouvres à d’autres choses que ta maladie, tes obsessions. Les autres permettent de rendre vulnérables toutes ces obsessions. Même si au début tu n’as pas l’impression, il faut multiplier les sorties parce que forcément, les premières fois tu as peur.
Mais au plus tu te confrontes Ă ces peurs, au plus ce sera « facile ».Â
#3 - Pour avoir une relation saine Ă la nourriture
Parce que oui, avoir cette obsession autour du poids, de ton corps… fait que forcément, tu n’as pas une relation saine à la nourriture.
Soit tu te restreins, tu ne réponds pas aux besoins de ton corps, tu te coupes de tout plaisir alimentaire.
Soit tu manges, mais ne choisis pas l’option dont tu as réellement envie. Tu es dans la culpabilité, les regrets alimentaires. Tu es dans le calcul, le contrôle. Peut-être même que tu connais des compulsions alimentaires et que tu es prise au piège dans ce cercle vicieux de restriction/compulsion.
Peut être même que tu incites les autres à manger plus, en cuisinant pour eux, en les incitant à manger plus, en leur offrant constamment de la nourriture. Quelque part, inconsciemment peut-être, tu espères qu’ils prennent du poids, plus que toi tu dois en prendre.
Mais c’est mĂ©ga malsain. Aucun jugement, moi aussi j’ai longtemps fait ça. Mais le truc c’est que les autres s’en rendent compte. Et forcĂ©ment, ils risquent de mal le prendre, ce qui est normal.Â
#4 - Pour lutter contre la dépression, l’anxiété
L’isolement, le fait de se restreindre (même mentalement : c’est-à -dire que tu manges l’aliment mais en te l’interdisant), le fait d’être toujours dans la culpabilité, d’avoir cette voix critique intérieure, de mal se traiter, de ne pas prendre en compte les besoins de son corps… Tout ça, ça développe des symptômes dépressifs, anxieux.
#5- Parce que tu as la vie devant toi
Et ça, peu importe ton âge ! Ce que je veux dire c’est que tu aies 16, 20, 30, 40, 55 ans… Peu importe que le TCA soit dans ta vie depuis 5, 10, 20, 25 ans…
Il n’y a pas de trop tard. Tu as plein de belles expĂ©riences Ă vivre, plein de belles rencontres. Plein de choses incroyables Ă vivre. C’est certain ! Depuis que j’en suis sortie, je prends conscience de Ă quel point la vie est belle. Genre vraiment belle.
Évidemment, elle a son lot de problèmes dont on se passerait bien. Mais elle rĂ©serve aussi de belles surprises 🙂Â
#6 - Parce que tu n’as qu’une vie
Genre vraiment qu’une vie. Et elle passe vite ! J’avais vu une citation qui disait « on a qu’une vie, mais une vie suffit si tu la vis à fond ». Est-ce qu’avec cette peur de prendre du poids tu vis ta vie à fond ? Genre vraiment, réponds en étant honnête avec toi-même.
Bon et en fait, des raisons y’en a plein ! Mais je ne veux pas tous les lister sinon ce serait trop long hihi.
Et puis surtout, Ă la base, je voulais aborder la peur de prendre du poids sous un autre angle.Â
Et cet angle, c’est de te parler de…
Pourquoi c’est réellement difficile de surmonter cette peur de prendre du poids / de reprendre du poids ?
Pour moi, je pense que surmonter cette peur demande de surmonter bien d’autres peurs qui sont plus beaucoup profondes. Je veux dire, qu’il ne faut pas « juste » travailler sur ta peur de prendre du poids.
En fait, il faut aller vraiment plus en profondeur. Et comprendre de quoi tu as réellement peur ?
Et parce que c’est beaucoup plus profond, la peur de prendre / reprendre du poids demande vraiment un travail sur de nombreux aspects :Â
Cette peur fait parfois référence à :
- La peur de grandir
- La peur de s’émanciper de ses parents
- La peur d’avancer dans sa vie
- La peur de perdre l’attention des autres
- La peur d’être oublié, remplacé, abandonné…
En fait, ça peut être d’autres choses, ça dépend de chaque personne.
=> Mais c’est tous des aspects psychologiques qui sont indispensables à traiter.
Cette peur peut être due à de nombreuses croyances erronées que tu as sur ton corps, sur l’alimentation, sur le poids.. qui sont dû à des choses qu’on t’a dites quand tu étais enfant, ou que tu as intégrées de par les valeurs de la société…
Parfois et même souvent, c’est des croyances inconscientes. Mais dont il faut prendre conscience, déconstruire, et reconstruire des croyances saines.
=> donc toute la dimension mentale, reconstruction cérébrale doit être travaillée
Cette peur peut ĂŞtre due Ă la peur de l’inconfort digestif, d’avoir temporairement un corps non harmonieux, en gros dĂ» Ă la peur de certains symptĂ´mes. Et en effet, si tu n’es pas prĂ©parĂ©, si tu ne comprends pas ce qui se passe dans ton corps, tu peux retomber dans de la restriction/compensation donc rester bloquĂ© dans ces mĂŞmes schĂ©mas.Â
=> Donc toute la dimension physique, doit être travaillée.
Tu as peut-ĂŞtre aussi peur de prendre du poids/reprendre du poids parce que :
- Tu as peur de voir ton corps changer physiquementÂ
- Tu as peur des commentaires des autres
- Tu as peur de te dégoûter, d’encore moins t’aimer
- Tu as peur de plus te reconnaĂ®tre, de plus savoir qui tu esÂ
=> Donc un travail concret d’acceptation corporelle doit être fait. Genre pas juste dire « Tu dois t’accepter », vraiment mettre en place des actions concrètes. Et un travail qui est lié, qui est celui de se reconstruire, d’apprendre à se connaître, à savoir qui tu es.
Donc : il faut un travail mental, physique, physiologique, d’acceptation corporelle, de reconstruction de soi.Â
En fait, il faut un travail pluridisciplinaire. Ce n’est pas la première fois que tu m’entends dire ça . J’en avais parlĂ© notamment dans l’épisode 18 oĂą je t’explique l’importance d’avoir une Ă©quipe mĂ©dicale complète ,d’essayer diffĂ©rentes thĂ©rapies.Â
Comment je peux t'aider dans ce travail pluridisciplinaire ?
Comment j’en suis arrivée à lier ce travail pluridisciplinaire à la peur de prendre du poids ?
En fait, ça fait depuis 2020 que j’ai Norainnoflower. Et depuis 3 ans, je reçois énormément de messages de personnes qui me parlent aussi de cette peur qui les bloque en fait dans leur guérison. Et souvent, je me rends compte que le travail qui est réalisé pour les aider ne se concentre que sur les conséquences : une focalisation sur le poids, sur la nourriture, l’hyperactivité… En fait, le travail est fait sur les symptômes en apparence visibles.
Mais justement il n’y a pas de travail en profondeur qui est rĂ©alisĂ©, pas de travail multidimensionnel. Donc bah c’est difficile pour ces personnes de se dĂ©tacher totalement de leurs mĂ©canismes de restriction, de compensation. C’est difficile pour ces personnes de ne pas rester dans une quasi-guĂ©rison. C’est difficile pour ces personnes de se libĂ©rer totalement.
Moi j’ai fait ce travail multidimensionnel. Mais avec du temps. Je veux dire, te mets pas la pression en Ă©coutant ça : c’est un process de petits pas, qui se fait petit Ă petit.Â
Mais j’ai voulu apporter ma pierre à l’édifice. Je me suis demandé :
Comment je pourrais aider les personnes dans leur peur de prendre du poids / de reprendre du poids ?
Et donc il y a quelques mois, je me suis lancĂ© dans la crĂ©ation d’un nouveau programme que je pensais sortir il y a dĂ©jĂ au moins 2 mois. Au dĂ©but je proposais surtout tout le travail sur l’acceptation corporelle, les outils concrets pour aider Ă mieux accepter son corps et la reprise de poids. Mais je me concentrais sur ce cĂ´tĂ© d’acceptation corporelle. Et en fait, j’ai eu la rĂ©flexion que je vous ai exposĂ©e en amont :Â
Le fait que la peur de prendre du poids est liĂ©e Ă Ă©normĂ©ment d’autres peurs, et englobe Ă©normĂ©ment de dimensions. Donc j’ai pris plus du double de temps Ă le faire. Sans rire, j’y ai travaillĂ© +600 heures !Â
Mais je suis trop fière et trop contente du résultat parce qu’il répond à de nombreuses problématiques et englobe tous les aspects de la guérison.
C’est 5 modules, plus de 11h30 de vidéo, un ebook de +200 pages avec 55 exercices & techniques concrètes, et tant d’autres choses.
✅ Le premier module sera sur toute la dimension psychologique : comprendre les mécanismes inconscients du TCA, comprendre le pourquoi de ta maladie, ce qui t’empêche de guérir, et t’apprendre à te détacher de la maladie.
✅ Le 2e module c’est l’acceptation corporelle : identifier les racines profondes de ta relation conflictuelle avec ton corps et apprendre à t’en détacher (donc l’influence sociétale, mais aussi l’influence familiale, parentale, tes expériences passées). Déconstruire toutes tes croyances erronées, te mettre des objectifs adaptés pour ta guérison. Et après énormément d’outils concrets pour accepter ton corps, travailler sur qui tu es réellement, et aussi des outils pour accepter la reprise de poids).
✅ Le 3e module c’est ton plan d’action nutritionnel & anti-compensation. Parce que ce n’était pas possible de parler de la peur de prendre du poids sans traiter la dimension alimentaire et compensation (hyperactivité, laxatifs, vomissement…). Donc le but c’est aussi de travailler sur les croyances erronées, de comprendre tes sensations de faim, satiété, de revenir sur la base alimentaire, de te proposer des méthodes concrètes pour t’aider durant les repas, mais aussi après les repas pour faire face à la culpabilité et lutter contre les compensations.
✅ Le 4e module parle de tout ce qui peut se passer dans ton corps : les symptômes, mais aussi ce qui peut se passer mentalement dans ta tête. Le but c’est donc de défier tes peurs, de comprendre les variations de ton poids. En gros, le but c’est de connaître pour mieux se préparer et éviter les rechutes. Et y’a une partie sur la communication avec ses proches ; apprendre à exprimer ses besoins, gérer leur commentaire sur ton poids, ton corps…
✅ Le 5e module parle de la quasi-guérison pour éviter d’y rester coincé, parle des différentes causes de rechute. Et je fais un focus sur la peur de grandir qui a été une peur importante pour moi. Et je t’aide aussi à gérer les moments où la maladie te manque.
Bref, franchement, là j’ai même pas tout dit ce qu’il y a dedans. Il est vraiment ultra-complet, concret. Le programme s’appelle ButterflyBody et si tu veux en savoir plus, c’est par ici :
Un petit mot pour la fin ?
Je te dirai de ne pas rester seul(e). Fais-toi accompagner, entoure-toi de tes proches, de professionnels. Vraiment, cherche Ă te sortir totalement de cette obsession sur ton poids. Sois honnĂŞte avec toi-mĂŞme : ce n’est pas une vie de vivre comme ça. Et c’est possible de s’en libĂ©rer totalement. Je t’assure. Et la vie est tellement plus belle, plus lĂ©gère sans ça ! Je dirai mĂŞme qu’en fait, la vie est dĂ©jĂ pas toujours facile. Donc pas besoin de se rajouter ce poids sur les Ă©paules.Â
Ta vie c’est maintenant, elle ne t’attend pas, n’oublie pas que tu en as qu’une encore une fois. Crois vraiment en cette vie sans ces obsessions. Tu vas t’en sortir, crois-y rĂ©ellement. Tu es bien plus fort/forte que tu ne le crois.Â
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